Tu es mon automne. Mes feuilles d’écritures tombent dans le ruisseau
De mes larmes qui tempêtent d’être à nouveau seul. Tu étais mon soleil,
J’étais ton arbre de vie. Tu es partie, sur la pointe de tes rayons au beau
Milieu d’une histoire d’amour qui a perdu sa première majuscule de miel.
Je goûte les vents violents de ma décrépitude. Une brise cinglante flèche
Des brèches sur mon corps dynamité par tes souvenirs, notre passion !
Je cours sur la pluie de tes phrases aussi sublimes que la peinture fraîche
D’un Van Gogh arrachée à la réalité dans l’internement de sa déraison !
A genoux, dans la boue, gluante de mes lignes, je construis mon espace
Barbelé des nuits flashées de ton fantôme que j’engloutis d’un corps
A corps qui caresse ma peau d’un acide, ta sueur, ce liquide, cette mélasse
Que j’ingurgite à l’écœurement et m’empoisonne jusqu’au matin, à mort !
Mon œil droit est enflammé par la tension d’un non-sommeil, je hurle la douleur
Qui se rit de vivre en moi comme une nature parfaite. Je l’entretiens, comme
Toi, dans l’intime de mes écrits, de ma vie, un semblant de vie, un malheur
En sept lettres qui charpente son ossature et me tient la main en somme !
C’est maintenant, que je vis cette Histoire d’Amour.