Il était une fois un coq qui s’était égaré de son poulailler !
Affaire étonnante qui bouleversa en son temps le paysan
De la terre Des Œufs de Nuit, sur le versant du métayer
Paul DESPOULES, représentant de la volaille, soi-disant !
Ce coq n’avait pas toute sa tête depuis qu’il avait connu
Une poule d’exportation venue du poulailler à la renommée
Tapageuse, au nom par lequel, tout coq raisonnable et têtu,
Se doit de mettre à l’écart, ce nom est : LUXE, une entité !
Elle avait débarqué toute pimpante, fardée de la meilleure,
Façon, provocante, bref une Poule de Luxe comme il se doit !
Notre Coq éleva sa crête au-dessus de sa condition à l’heure
Du matin par un chant d’une rare inspiration, un chant de choix !
La belle de Luxe sensible, resta tranquillement à sa place !
Notre Coq, renouvela chaque jour son exploit ! Toutes
Les poules étaient ravies, à part quelques favorites lassent
D’entendre une vocalise qui n’allait pas durer, somme toute !
Cependant, il tint bon ! Elle fut admirative ! Tous les deux
Se retrouvèrent dans un coin douillet du poulailler, s’aimèrent
A la folie, plumes dans plumes, se becquetant, heureux
Jusqu’à un matin où il réveilla en retard, l’œil amer !
Il commanda, qu’il ne fera plus le réveil matin, lui, le maître
De céans couronné de l’amour de sa Luxe, gracieuse amante !
La volaille gronda ! La grève s’implanta avant de disparaître
Par la venue d’un nouveau mâle emplumé de création galante !
Il fallait un rival de taille, c’est que compris de suite le paysan !
La Poule de Luxe s’orienta sur le bel organe qui s’exposait !
Notre coq, bien évidemment, déprima ! Il traita de faisan
Son adversaire qui le cocha par le fer du dédain et s’y croyait !
Les jours sombres s’ouvrirent sur une fracture du cœur !
Le coq amoureux perdait de ses plumes, de sa vivacité.
Notre paysan s’inquiétait. Il se décida à supprimer le cœur
Du problème : la Poule de Luxe passa à la casserole émaillée !
Hélas, le Coq perdit le peu de raison qui lui restait au-dessous
De la crête, en berne, et amplifia un manque de vivre, fatal !
Toutes les poules, poulettes, cocottes, paradèrent en frou-frou
Devant ses yeux tristes, son âme à jamais prise dans la spirale !
Le paysan jeta cet emplumé en dehors de son harem, endeuillé !
Pendant de nombreuses années, un coq chercha la sépulture
De sa Poule, picora les terres d’alentours, chanta sa vérité,
Sa peine et mourut, tué par une balle de chasseur, immature !
©Max-Louis MARCETTEAU
Eh bien ça alors. Quelle histoire. Il en existe donc qui finissent mal !
J’ai apprécié que vous abordiez l’effort du coq pour séduire la poule, il tint bon.
Mais quelque chose a dû se passer pour qu’il décide d’arrêter de sonner le réveil. Pourtant, cet amour aurait dû lui donner du coeur à l’ouvrage.
Le destin en fut autrement.
Merci beaucoup pour cette histoire.
Mon texte arrivera plus tard, mais c’est bien sûr qu’il viendra. Merci encore, j’ai beaucoup aimé.
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Oui, c’est cela ne fini pas très bien 🙂 La vie ne fait pas toujours que des heureux et combien d’humains, hélas, meurt d’amour, sans l’avouer. Cela me rappelle une chanson de Serge Lama : « je suis malade ».
Merci à vous et j’ai hâte de lire votre texte 🙂
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