
Oeuvre de Zarbeb – Site : http://www.beb.book.fr/
J’hétérodoxe mon existence feutrée
Au printemps d’une belle religieuse
Fortunée de prières, d’interdits tracés
Par une éducation trop prétentieuse !
Pris sur le fait comme un voleur,
Aux chaînes de dévotes bouillantes
D’une justice Romaine, les cœurs
Se donnent la joie et m’argumentent !
Jeté sur les pavés souillés à la nuit
Inconsciente, dénudée des étoiles,
J’agonise à sa fraîcheur et cuis
De souffrance au feu d’un scandale !
Mon sang se glue sur tes mains,
Crispées sur mon visage cassé
A la douleur dévoilée en ce matin
Aux heures attablées à me déguster !
A saoulé mon supplice de résistance,
Je succombe à la rudesse experte
De la question façonnée à l’indécence,
Je vais rejoindre, mon éternité offerte !
Je déserte ma vie et tu es là, animée
De tes larmes, tu décimes mon espoir
A te sentir diminuée, infirme, transfigurée,
Tu veux retenir ton homme pour ta gloire !
Je déserte ma vie, ma perte, c’est toi !
Tes yeux me cherchent dans les miens !
Je suis déjà parti, mon corps se déploie
Dans tes bras tremblants, moi le païen !
©Max-Louis MARCETTEAU