Vagues nuageuses aux traînes noires, grisées
D’enfanter la tempête accrochée au ciel fondu,
Otage de toutes les variations atmosphériques,
Roulent le tambour du mauvais présage, attisées
De commettre son œuvre sur un bel été rendu
Des couleurs fleuries ingénues, à son tragique !
La pluie, exhibitionniste tapageuse, frappe le tempo
De sa venue, impose sa mélodie, dévergonde
Le ru, cause la crue, multiplie les litres d’eau
En mètres cubes en quelques minutes, inonde !
Le village, spectateur vitrifié, aux fondations
Centenaires, protégé de son armure végétale,
Compte les grains du sablier sur sa position
Inconfortable, prie et espère le moindre mal !
©Max-Louis MARCETTEAU
Très joliment dessiné (avec des mots!)…
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Bon jour Marie,
Aux dessins des mots, les vôtres me complimentent et je vous en remercie 🙂
Max-Louis
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