Position de lire, jambe à jambe reliées,
Chevillée à la lecture en laisse retenue,
A l’interdit conscient de la lectrice défoliée,
Le livre dévoile ses dessous corrompus !
Dénudées à mi-cuisses, un élan de phrasé
Pour écarter, dévoiler, dévoyer, émoustiller,
Puis enquiller l’âtre secrète au doigt mouillé,
La page suivante, d’autres dessous embrasés !
Les épines du plaisir entaillent la fébrile chair,
Qui d’un soupir à un autre plus fort des lèvres,
Semi ouvertes, un chapitre pénètre cette jachère,
Offerte, à l’ultime petite mort, se réveille en fièvre !
© Max-Louis MARCETTEAU
Rien n’est plus langoureux qu’une femme qui lit… et lorsqu’elle vous fait la lecture à voix basse, là ! j’avais d’ailleurs écrit un article sur ce sujet, si cela vous intéresse :
https://revuedesmomentsperdus.wordpress.com/2015/06/27/la-peau-des-mots/
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Absolument, il y a un côté magique.
Je vais de ce pas, vous lire. 🙂
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