La toile d’amour tissée autour de l’amant,
Les mots habilement posés l’endorment.
L’amante fatale vient d’enlever le gagnant
A son jeu, dans sa douceur et sa forme !
©Max-Louis MARCETTEAU
Religiosa, ma sœur, amante du Seigneur, tes mains jointes
Enferment tes péchés, tes phantasmes, à genoux, tu pries !
Louve, tu enfantes en ton âme des interdits, cœur hyacinthe,
Ingénue de l’œuvre d’un jour endormi de solitude, tu cries !
Giflée par l’ardeur de tes pulsions, en toi se consume la vie
Intransigeante de la règle, tu respires ton carême sur le sol
Enflammé de tes désirs de corps à corps et lasses, tu plies
Usée, défaite, sur ta croix, à ton alliance, à tes vœux fols,
Soustrait tes mots et vient rejoindre la fièvre des chairs
En dehors du couvent, ton pasteur t’attend à sa prière !
©Max-Louis MARCETTEAU
Nudité magnétique à la sol-
De Maître de Bouh de Pôle,
Attire de beautés sex-symbols
A la sauce meunière au bol !
Il bout sa sole, en ré mineur,
Au clair de lune à tout’ heure,
A la poêle, à poil perle sueur,
Il les invite à table, de cœur !
Une saveur à en perdre la tête,
Voir la boule, en sa conquête,
Toutes passent à la fourchette,
De lèvres à langue, satisfaites !
Chacune porte un Bouh de sole,
Et de bouche en bonnes paroles,
Effet de good-buzz à la parabole,
Ainsi est née par effet la Boussole,
Un plat du nord, devenu Saint Bol !
© Max-Louis MARCETTEAU
Cédille d'un espace Ouvre à l'immobilité Nutritive une vision Tellurique d'images Empalées à dessein Mûries à l'air ambiant Posées au vol insufflé Libéré des tourments Agitées à l'encre salée Tendues sur une toile Ionique des pupilles Ondes déchiffrées à vif Nomades par son vertige
Division du temps rétif Une goutte de seconde
Vulnérable au plein Indissociable au rien Délassé de la nudité Entier et malléable à tout.
© Max-Louis MARCETTEAU