L’huile au corps t’habilles, feu de massage entre cuisses,
Au raffinement de l’assaisonnement des caresses légères,
Tu te cabres à la chaleur humectée de gracieuses épices,
Les gémissements se délient à la milice des doigts solaires,
Tu es embrochée, au plus profond de ton puits martyre,
L’extase en appétit, ta chair saisie à point, tu mordilles,
Le cuir de ton bâillon, en monture au galop à t’évanouir,
Ta croupe est cravachée au délire, au brûlant de ta cédille !
Glorifiée, tu es domptée au butoir de ton amant, à subir,
Tu bleuis ta jouissance en ondes atomiques, tu es anoblie,
Aux firmaments des orgasmes, la petite mort vient t’élire,
Aux sommets roses épines, tu te vides à l’intensité infinie !
© Max-Louis MARCETTEAU