« Rien ne sert de courir, il faut partir à point »; ce qui n’est pas aussi simple qu’il n’y paraît dans ce monde où courir est le premier sport national du travail ; car point au lièvre en ses performances est à blâmer au bout d’un certain temps épuisé (burnout : pour les fêlés des anglicismes) par le rythme imposé par le diktat suprême du rendement, tenu par la cravache du rapport qualité prix à fournir au client ; de fait, la carotte étant ce qu’elle est, il ne faut pas s’étonner qu’une part de la masse travailleuse en a ras le bonnet et voit rouge … ce qui amène à une tendance particulière à s’aviner pour tenir la cadence, telles les bonnes pommes nommées Redlove, toujours prêtes à servir servilement sans pépin, la majeure partie de la production demandée avec force procédures … elles finissent tout de même par se « gâter » la pulpe !
Et même si dans ce monde il y a des freins naturels qui s’opposent aux ordres des : urgence, fait pour hier … ; les nommés Gaston, fers de lance du : « pas trop vite le matin, doucement l’après-midi », qui portent le travail seulement dans le dictionnaire, force est de constater que l’équilibre manque à ce tableau !
On est au cœur de ce paradoxe entre celles et ceux surchargés d’ouvrages et les désœuvrés ; une des clés de ce dysfonctionnement est le Progrès ! Flaubert en son temps le contestait ! Mieux, Lévi-Strauss nous met en garde : « chaque progrès donne un nouvel espoir, suspendu à la solution d’une nouvelle difficulté » ; en effet, à l’exemple de l’automatisation des tâches, le chômage est de cet ordre et comme le disait Georges Pompidou lors d’une interview : « nous en parlerons encore longtemps » ! en effet, on parle encore et encore.
Alors, y a-t-il une solution ? Tranche de travail et rondelle de repos, les parties d’horaires devraient être … tranchées sans plus attendre à la coupe… plus équitablement !
Ainsi nous aurions une certaine liberté de vivre et comme nous le dit si bien La Bruyère : « la liberté n’est pas oisiveté ; c’est un usage libre du temps, c’est un choix du travail et de l’exercice : être libre en un mot n’est pas ne rien faire, c’est être seul arbitre de ce qu’on fait ou de ce qu’on ne fait point » !
©Max-Louis MARCETTEAU
Le chômage la seule chose que tous les politiques de paroles tiennent en un acte commun.
N-L
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Bon jour,
Effectivement, il y a cette concordance des temps dans le temps et le chômage en l’illustration .
Merci à vous 🙂
Max-Louis
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Les rais t’ heurts tiennent le secret du paradoxe obscur. Le tri ben français en particulier. Fort en maux plus qu’en soins.
Merci Max-Louis, l’échange sans maux n’est que le bonheur de mon troc en plume🦄
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Il pleut dehors, Bon Dimanche de Soleil dedans
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J’aime la pluie et la bruine, et retrousser les bons moments 😉 🙂
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Suis pour des tranches
floues comme les nuages
Avec des contours trop net
…
on replonge dans le tempstress
et la détresse qui va avec
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Bon jour,
Heureux de vous lire, ici et vos mots se lient au tissage aux traits nets.
Max-Louis
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Bon moi je suis Gaston et je vais faire la sieste …
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Bon jour,
La sieste devrait être obligatoire, c’est dit 🙂
Merci à vous 🙂
Max-Louis
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Ce dernier paragraphe est tellement juste que je n’hésiterai pas à le citer lorsque les visages sourcilleux et les mimiques dubitatives me jugeront sur le fait d’avoir démissionné d’un travail ennuyeux le temps de construire autre chose.
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Bon jour,
J’adore La Bruyère un homme du XVIIème siècle dont le livre de référence « Les caractères » est une oeuvre magistrale de son temps et qui est trop souvent d’actualité 350 ans plus tard. (J’ai une édition de 1921)
Max-Louis
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