« Ce qui n’a pas de lieu, un grand désordre » du site Paradisbancale
La topographie de la pensée n’a pas lieu de tenir compte d’un ordre quelconque dans sa représentativité d’un lieu existant physiquement dont les données imagées ne sont que pures spéculations car non soumises au préalable à sa connaissance.
Ceci posé :
Quoi qu’on pense, le lieu est attribut de la perméabilité de la pensée, permettant ainsi de dessiner un bloc de pensées qui accorde un seul élément de référence afin de pouvoir constituer une définition si ce n’est un début de construction.
Ce non-lieu ne fait pas office de lieu permanent. Il est lieu partout où bon nous semble. D’ici ou d’ailleurs entre les images réelles imprégnées de notre rétine, à celui existant par les différents spectres de la lumière invisible qui peuvent sous-entendre que, pour l’exemple, le grand désordre s’installe, simplement pour étayer un début de pensée sur le sujet. Il est paradoxalement le point d’équilibre.
Nous abordons la pensée relative, sur un lieu relatif et dont la consistance des deux, peut prévaloir sur tous les termes, si ce n’est qu’un seul, au pouvoir de créer une entité subjective pour le plaisir d’assembler des idées, des définitions, ici, le désordre comme point d’appui.
Cependant, on a tout lieu de penser que les mots : lieu et désordre (grand étant un qualificatif pour rehausser le désordre) ne sont que des faire-valoir. Car ce qui importe, ici, est la négation : n’a pas. Il soumet ces deux mots à son diktat. Il émet sa puissance comme un empereur sur ces sujets.
Par cette première hypothèse : « Ce qui n’a pas de lieu, un grand désordre », la pensée plus que le lieu permet d’appréhender qu’un désordre possible est présent. Rien, nous le confirme. Il en ressort toutes les possibilités, le désordre en est une. Nous pourrions à loisir décliner. Et à chaque déclinaison, un autre monde viendrait se greffer dans la propre pensée, jusqu’à envahir (soyons fous) la réalité. Celle-ci, pourrait vaciller et ne plus se reconnaître. Elle deviendrait une réalité désordre, voire pire, disparaîtrait. Le désordre maître à bord n’aurait plus qu’à donner naissance au chaos. D’ailleurs, n’en est-il pas ainsi ?
©Max-Louis MARCETTEAU
Limbes
Un soleil avili tremble au carreau des bouges. Il affectionne le rictus et l’accroupissement de quelques travailleurs arriérés, plantés sur la perfection de leur cri.
L’élégance est au vol entravé des oiseaux de nuit. Ainsi le songe lacéré du hibou se couche en cryptogrammes dans les feuilles du plomb. Le songe, ou l’attente infinie
d’un orage éclatant au cœur de l’ammonite. Et voici l’arbre enchaîné à l’improbable rire des fossiles. L’usure des poussières efface sur l’écorce la griffe
d’un oiseau de proie, d’un oiseau ancien. Pourtant les fruits dont les lèvres se privent ne sont pas moins obscurs ni mieux gardés qu’au premier jour.
Jacques Dupin
La déclinaison latrine et l’absence de support pour la torcher, font que, à moins d’être fous,nous ne sommes pas sortis de la merde.
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Bon jour,
Voilà un bon morceau. Et quoi qu’il en soit il y aura toujours du résiduel, du foutre et de la fiente. Là est la genèse de toute chose, aussi vrai que la lumière n’est rien et que l’ombre se marre d’être, elle, bien vivante.
Max-Louis
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Raison pour laquelle les déchets trient.
N-L
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Merci vengodalmare.
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Sans être sûr d’avoir tout traduit, je trouve l’expression assez belle; sans doute; puisqu’elle me touche dans mon chaos et se met en vibration avec un édifice déjà construit. Bonne journée et bien à vous. 🙂
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Bon jour,
Toute construction stylistique à son aura. Elle résonne ou pas à la raison et si la déraison y trouve son compte il y a peut être une … raison. L’essentiel est que l’onde qu’elle porte, nourrice.
Merci à vous 🙂
Max-Louis
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C’est vrai 🙂
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