Blog de annedenisdelln contrainte d’écriture. Et voici le texte 🙂
Rien ne va plus, les jeux sont défaits. Défait, le mot est faible comme le tronc d’arbre devant la tronçonneuse de service. Service compris, je sors du café, l’air d’avoir pris une douche froide. Froide c’est bien toi, en ton caractère chaud. Chaud devant tu avais ces mots dans ta bouche qui se truffait devant un chapeau melon reconvertit en détective privé. Privé, je l’étais de toi, ma princesse, ma pomme. Pomme que nous avons croqué entre le troisième étage de la vie et le cinquième de l’adultère. Adultère et cartomancienne qui avait des chausses de boxeur, gants transparents, et nous alerta sur notre devenir en s’exe clamant : “ Nom d’une pipe en boite, il ne faut plus prendre les parapluies pour des sirènes!”. Sirènes, nous étions en double, triple, alerte, plan Paul Marre. Mare déjà et l’eau dans le réservoir des futurs souvenirs qui rappelaient par un éclair fugace et fuyant la révolution, les jacobins, les communards, les jansénistes, les girondins, les montagnards. Les montagnards, j’avais le goût de la rive gauche entre le premier lampadaire du pont Neuf et la rue adjacente en pavés. Pavés dans la même mare, je me devais de prendre la première malle venue et me tirer à la lueur du ciel décoiffé par des nuages blancs sur fond de néant. Néant, j’y suis à présent et pour rien.
©Max-Louis MARCETTEAU 2017
Le dessous des mots 
Ah, non, moi je vais l’en sortir du néant et illico. Illico ? Ca rime pas avec coquelicot ? Celui qui s’épanouit au milieu des blés dorés. Dorée comme la participation de Max-Louis à cet agenda du mois. Moi ? Rien à voir. Lui, évidemment, et ce texte, on y est en plein ! En plein dans l’allégresse pour ce petit récit serré comme une sadine dans sa boite. Boite à mots évidemment : allez, je cours insérer le lien. Mais oui, le lien tendu du point A au point B pour cet agenda ironique du mois qui porte si bien son nom, nom d’une pipe en bois.
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Bon jour,
Diantre ! Un bon repas motal que je découvre présentement et qui de fumet j’apprécie et ici vous remercie 🙂
Max-Louis
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Ah ah ah, voilà une merveilleuse illustration de l’anadiplose (sujet de novembre) qui nous emmène jusqu’au néant, ce qui est la fin et le commencement de tout. Un texte rond comme la terre et bleu comme un kiwi mûr. Ce n’est pas rien! Bravo!
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Bon jour,
Effectivement, c’est un texte, que j’allais (à ne pas confondre avec Alphonse) dire, qui se lit « sans faim » 🙂 🙂
Merci à vous 🙂
Max-Louis
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Il s’en passe des choses entre ton néant et rien 😉
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Bon jour,
Tout à fait 🙂 C’est le principe de la vie humaine entre le néant et le rien : il y a la vie. 🙂
Merci à vous 🙂
Max-Louis
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Anadiplose à tous les étages, et joie même dans l’escalier ! ça marche à tous les paliers 🙂
(bref, joliment joué, Max-Louis !)
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Bon jour,
C’est un style (anadiplose) que j’aime et cela me rappelle : » … tintamarre, mare, mare,
marathon, marathon, … »
Merci à vous 🙂
Max-Louis
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Belle figure de style. un texte qui « chante ». Quel rythme ! j’adore ! Et puis avec un néant aussi riche, on ne peut qu’aimer 🙂
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Bon jour,
Un commentaire que me touche particulièrement 🙂
Merci à vous.
Max-Louis
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Pingback: Non d’une pipe en boîte, voici l’heure de choisir son lampadaire – Les narines des crayons
Du « rien » au « néant » en passant par plein de choses…
Très réussie , cette nouvelle version de « trois p’tits chats, chapeau d’paille… » !
Bravissimo !
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Bon jour,
Une version qui fait un peu froid dans le dos, tout de même 🙂
En tout cas merci à vous de vos mots et de votre passage 🙂
Max-Louis
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intéressantes toutes les multiples interprétations que l’on peut avoir de ton texte
Pour ma part j’ai visualisé un détective privé type « série noire… »
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Bon jour,
Texte à multiples entrées avec cet effet circulaire propre à ce texte. 🙂
Merci à vous.
Max-Louis
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