Tu es devenue morte saison, cercueil de feuilles,
Ton terreau ne servira pas les asticots au seuil
D’un Paradis de légumes, ils creusent les galeries
De tes rides, les chairs moites comme un nid
Abandonné, ils te déshabillent à la froide nuit,
Aux corps à corps avec tes rêves seule tu jouis,
Et les parfums de tes amants alarment les cris
De tes fibres essoufflées tiennent la panoplie
Tels des pantins, ton fil de vie vient d’être cueilli.
© Max-Louis MARCETTEAU