Blog popinsetcris contrainte écriture.
J’ai croisé l’autre jour (qui n’a pas de nom) un personnage, genre olibrius de la famille des vagabonds zigomars. J’ai eu le défaut de lui offrir un billet de loterie (et tiens-toi bien, ce n’est pas simple à la lecture) avec la certaine incertitude à ne pas gagner et de ne pas savourer son gain, même avec de la chance, qui n’est pas la première à se représenter, car elle n’a rien d’un caractère obéissant.
Pourtant, pas de bol… pour moi. Il a gagné de quoi s’offrir un saphir gros de quelques dizaines de carats. Je suis irisé… euh… non, hérissé. J’en suis en barbarisme, qu’aujourd’hui rien ne me va. Mon horizon est une plate-forme de peaux de bananes, de désillusion, d’amertume, et d’un fléchissement.
En effet, je t’écris, après ma disparition involontaire, très chère, de mon modeste appartement luxueux de trois cents mètres carrés. Et pourtant, je suis dans un état larmoyant, du corps à l’âme. Ce coquin de vagabond vient de m’embaucher comme porte-bonheur et le pire… ça fonctionne. A le bougre. Je suis pris au piège entre contrat exclusif et de bouledogues du style Pulp Fiction.
Mon restant de vie est dans votre cœur. J’aurais voulu vous adorer mille fois par addition d’amour. Je reste votre époux aimant et désorienté. Aime-moi encore…
© Max-Louis MARCETTEAU 2018
A chacun sa chance hi hi !
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Bon jour,
Et oui 🙂
Merci à vous de votre passage et mots 🙂
Max-Louis
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Merci à vous !
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