Blog popinsetcris contrainte écriture (mots définitions)
Je viens de débarquer sur la vraie scène de la vie : la maladie accrochée dans mon intérieur s’est livrée gratuitement, à moi. Là, comme une mort qui ne s’annonce pas, par effet de surprise comme un cadeau empoisonné …
L’incisif m’a secoué le cœur, l’émotion me tiraille les veines, et l’humeur me vague le visage. Au décisif, je décide de l’enterrer dans le jardin médicamenteux de mon ciel le plus bleu …
Je hurle tranquillement comme un nouveau castré, comme à l’arrachement d’un ongle par effet de panaris … et puis, je déroute mes scènes de douleur, me censure avant l’explosion … la déchéance qui me creuse comme une fosse qui n’a pas encore nommée mon nom … me soumet à la diète …
Je sors de ma torpeur d’angoisse. Je bois toutes les larmes que mon corps peut fabriquer encore et encore … Je soulève mes poings, haut, très haut … et pas de syndicat pour parlementer avec ce virus, ce maudit virus … de chair en chair, ma longue agonie va me poursuivre jusqu’à l’ultime autorité : la Mort, qui n’a pas de dynastie et pourtant qui a le peuple le plus soumis …
© Max-Louis MARCETTEAU 2018
❤
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Merci 🙂
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🌻 🌼
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La maladie comme une nouvelle naissance, une nouvelle prise de conscience… et qui redonne sens à l’expression « à la vie à la mort » ! fallait y penser, bien joué !
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Bon jour,
Oui, quand les mots se font corps et que rien n’arrêtera la survivance qu’à l’appel du mot … fin.
Merci de vos mots et passage CarnetsParesseux 🙂
Max-Louis
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Fort.
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Bon jour,
Euh … merci 🙂
Max-Louis
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