Blog popinsetcris contrainte écriture (mots définitions)
Disparaître, il n’est que temps. J’entrevois le scintillement de la fin comme une aubaine à ne plus souffrir à ne plus aimer à ne plus me demander si demain viendra m’ouvrir ses bras ou les veines.
Ou alors, j’ai besoin de vacances comme un trait d’union entre ce présent insupportable et un présent décidé à ne rien faire comme une balançoire qui ne veut plus supporter ses poids d’un ennui de métronome qui oscille tout en ce riant de la gravité de l’instant et pas z’un … pour s’envoler …
Mais j’ai l’abandon en moi, gravé à la chaude insulte d’être un bâtard comme on disait et puis je ne pleure plus sur mon sort qui est hameçonné à vivre par défaut d’une pâle envie de me foutre en l’air sur la peinture d’une angoisse d’airain qui m’assomme de moitié comme pour me dire : je suis ta haine ….
Et pourtant j’ai l’altruisme comme compagnon de route, le bagage bonnes actions et d’intentions comme humain je suis je reste pour les autres une aide …
Alors, j’écarte Dieu de mon enfer, j’isole le Diable … (étrangement le bien et le mal commencent par les deux premières lettres) et je me remets à jouer de la musique … du trombone…
J’ai encore des frissons. Suis-je encore vivant ?
© Max-Louis MARCETTEAU 2018/2019
Bien sûr que oui ! On a beau dire mais on a la vie chevillée au corps ! beau rendu pour ce texte Max-Louis. Trait d’union entre les mots réussi 😉
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Bon jour,
« la vie chevillée au corps » … oui, trop d’ailleurs pour continuer le chemin coûte que coûte quoi qu’il en coûte … triste sort …
Merci de tes mots et passage 🙂
Max-Louis
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Si les altruistes quittent le navire, qui nous restera ?
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Bon jour,
Oui, c’est vrai … et cela me rappelle les fameux mots de Hugo : « Et s’il n’en reste qu’un, je serai celui-là ! » 🙂
Merci de vos mots et passage 🙂
Max-Louis
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« ne plus souffrir, ne plus aimer » ne plus espérer… Bouddha : La racine de la souffrance est l’attachement »
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Bon jour,
Je ne connais pas ce Bouddha et je ne sais pas s’il a connu le pilori de la souffrance mais je n’ai pas d’attachement à la mienne et souhaite le repos …
Merci de votre passage et mots 🙂
Max-Louis
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Je me trompe peut-être mais je vois une grande similitude entre ce ressenti profond et brutal qu’inspire cette toile et le syndrome de Stendhal qui écrivait lors de son voyage à Florence: « J’étais arrivé à ce point d’émotion où se rencontrent les sensations célestes données par les Beaux Arts et les sentiments passionnés. En sortant de Santa Croce, j’avais un battement de cœur, la vie était épuisée chez moi, je marchais avec la crainte de tomber. »
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Bon jour,
J’ai d’abord écrit ce texte et l’œuvre de l’artiste est venue après. 🙂
En tout cas je ne connaissais pas « le syndrome de Stendhal « . Merci pour cette découverte.
Merci de vos mots et passage 🙂
Max-Louis
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« suis-je encore vivant ? »
J’ai bien l’impression que oui à te lire. La fin n’est souvent qu’une question de perspective pour celui qui la décrit… Prenons un peu de vacances, Dieu et le diable se sont barrés ce soir le temps d’une virée… 😊
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Bon jour John,
C’est vrai, « Prenons un peu de vacances » 🙂
Vivant oui, mais dans quel état ! Certains diront : » Dans quelle étagère » … cela me rappelle, en écrivant ce commentaire, » le clown triste » de Buffet.
Merci de tes mots et passage 🙂
Max-Louis
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S’il reste des frissons c’est que la vie palpite encore. Bonne journée Max-Louis.
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Bon jour,
Oui, c’est vrai mais à quel prix …
Merci de vos mots et passage et bonne journée également 🙂
Max-Louis
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