AVIS DE RECHERCHE … SUITE … LE CROISIC

Bon jour à tous,

Je reviens vers vous suite à la disparition de mon frère aîné.

La gendarmerie a retrouvé sa voiture dans la commune du Croisic, bord de mer,

avenue de la Pierre Longue, à l’endroit du Moulin de Penn Avel.

 

Pour l’instant, il n’a pas été retrouvé.

Ainsi, (en lien avec la gendarmerie) je souhaite partager un autre flyers ciblé sur la côte atlantique.

Si vous le souhaitez, faites-le partager.

 

Je tiens à vous remercier, tous, pour votre aide et soutien.

 

Max-Louis MARCETTEAU

 

ms_avis_recherche_croisic

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AVIS DE RECHERCHE SUR LOIRE-ATLANTIQUE

Ce n’est pas le genre de ce blog, mais voilà … la famille avant tout.

Mon frère aîné a disparu depuis le 10 janvier 2020.

Toutes les recherches sont restées vaines, pour l’instant.

Je souhaite faire partager ce flyers sur les réseaux et si vous pouvez le faire aussi faites-le.

Vous remerciant par avance de votre aide.

Max-Louis MARCETTEAU

 

MS_avis_recherche_

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Hé, soigne tes pleurs ils sont de ce bleu froid

Jean_paul_gaultier_haute_couture_printemps_ete_2014

Jean_paul_gaultier_haute couture_printemps_ete_2014

Une longue série de dialogues avec pour socle le dialogue en bleu. Ce dialogue en bleu n’est pas de moi mais d’un défi d’écriture (2019) dont je ne me souviens plus à quel endroit du Web il se situe. Si vous avez l’adresse, n’hésitez pas à me l’écrire en commentaire, pour rendre à qui de droit ce qui appartient.

— Oui ?
— La factrice m’a dit que tu avais perdu une lettre.
— Non.
— Ah ? Elle m’a dit que tu y tenais, à cette lettre. Je vais à la poste.
— Mais, comme tu veux !
— J’espère bien. Et je vais retrouver cette lettre qui me paraît louche.
— Ah bon !
— Oui. Une lettre adressée à ton amant ?
— Mais non !
— Avoue !
— Non
— Tu mens !
— Pas cette fois.
— Tu me dis la vérité ? Étrange !
— Pourquoi pas.
— Je vais t’interdire l’encre et le papier.
— Ah, non !
— Alors, tu es sincère ?
— En effet.
— Bien. Alors, qui est l’heureux élu de cette lettre. Moi ?
— Peut-être.
— Je fais serment devant toi de la retrouver.
— Fais pour le mieux.
— Tu me donnes toute de même ton accord ?
— Oui.
— Tu m’embrasses
— D’accord.
— Tu peux compter sur moi !
— C’est ça.
— Hé, soigne tes pleurs ils sont de ce bleu froid qui abîme ma joie de vivre.
— A tout à l’heure.
— A midi … ma belle conscience.

 

© Max-Louis MARCETTEAU 2019

cabossée sur l’aile droite

Defile-zuhair-murad-automne-hiver-2016-2017

Defile-zuhair-murad-automne-hiver-2016-2017

Une longue série de dialogues avec pour socle le dialogue en bleu. Ce dialogue en bleu n’est pas de moi mais d’un défi d’écriture (2019) dont je ne me souviens plus à quel endroit du Web il se situe. Si vous avez l’adresse, n’hésitez pas à me l’écrire en commentaire, pour rendre à qui de droit ce qui appartient.

— Oui ?
— Tu me cherches ?
— Non.
— Ah ? … Je peux prendre ta voiture ?
— Mais, comme tu veux !
— Elle est un peu cabossée sur l’aile droite, comme toi d’ailleurs.
— Ah bon !
— Je t’assure … et puis sa couleur est passée … toi aussi, tu changes.
— Mais non !
— Et pourtant, il y a quelque temps tu n’aurais pas discuter pour que j’emprunte ta voiture … comme pour te dire je t’aime.
— Non
— La preuve …
— Pas cette fois.
— Tu es de mauvaise foi quand je te regarde dans les yeux. Tu viens avec moi ? Je t’emmène ?
— Pourquoi pas.
— Tu prends un maillot bain, on va à la plage de Saint Marc.
— Ah, non !
— Il fait trop froid ? … comme pour me prendre la main ?
— En effet.
— Tu n’as plus confiance en moi ?
— Peut-être.
— Bon, j’y vais seul alors… je te ramène un souvenir ?
— Fais pour le mieux.
— Un coquillage qui à l’oreille raconte une histoire d’amour ?
— Oui.
— Et puis, je refais le plein de Ta voiture.
— D’accord.
— Je t’embrasse d’ici à cet endroit.
— C’est ça.
— Et toi, tu m’embrasses pas ?
— A tout à l’heure.
— Ou peut-être à jamais … Mon Amour.

© Max-Louis MARCETTEAU 2019

Plaire à sa photographie à ma photogénie

Loire_pierre_percée_Iotop_2019

Loire_pierre_percée_Iotop_2019

Nouveau challenge – édition 2020 – Le marathon de la nouvelle


 » Demain sera toujours demain », mais quand le réveil sonne, il est aujourd’hui … les yeux noyés dans un rêve qui se gomme comme honteux d’avoir existé.

La page blanche dans le brouillard du matin et l’overdose de la fatigue qui tient le trottoir sur les douleurs de l’être à la marge de se tenir debout équilibriste sur le devant de la scène de son théâtre …

Mon miroir se moque de moi … je souris béatement comme si je devais me plaire à sa photographie à ma photogénie … je suis étrangement pâle de cet éclairage vers mon extérieur … je frotte de ma brosse à dents mes quelques dents encore …

Si je pouvais essorer mon cerveau comme mes vêtements après les battements de la machine à laver … la douche est salvatrice le bain régénérateur et pourtant le propre ne fait pas l’addition de ma bonne santé mentale …

Le revers ne connaît pas l’endroit, ils se font tout à fois face tout en étant opposés le no man’s land infranchissable même par raison atomique alors que je me regarde nu entre trois miroirs j’éclate de rire de me voir de tous les côtés de cette épaisseur sans relief …

J’évite le rasoir six fois par semaine et rate pourtant cinq fois par semaine mon bus du matin comme une disposition à me retenir sur mon territoire mais aujourd’hui c’est dimanche l’orgue de l’église me souffle son impatience … j’ai encore cet orgueil de servir à quel qu’instrument … une raison de vivre encore … sans doute …

© Max-Louis MARCETTEAU 2020

Quand la nuit s’ébroue sous la Lune

Defile-zuhair-murad-automne-hiver-2015-2016

Defile-zuhair-murad-automne-hiver-2015-2016

Une longue série de dialogues avec pour socle le dialogue en bleu. Ce dialogue en bleu n’est pas de moi mais d’un défi d’écriture (2019) dont je ne me souviens plus à quel endroit du Web il se situe. Si vous avez l’adresse, n’hésitez pas à me l’écrire en commentaire, pour rendre à qui de droit ce qui appartient.

— Oui ?
— J’ai cette peur ancestrale quand la nuit s’ébroue sous la Lune.
— Non.
— Rien pour me rassurer, me consoler … j’ai envie de tes bras autour de moi, bien forts serrés.
— Mais, comme tu veux !
— Tu ne m’aides pas. Tu pourrais au moins t’approcher de moi.
— Ah bon !
— Ne fais pas l’étonnée.
— Mais non !
— Je t’aime comme l’eau le lac au lit.
— Non
— Ta négation de moi est une piqûre de rappel de ton non-amour.
— Pas cette fois.
— Tu te dénies comme une vipère se mue.
— Pourquoi pas.
— Ton venin s’imprègne dans nos draps.
— Ah, non !
— Et pourtant, regarde-nous par l’effet de nos miroirs…
— En effet.
— Tu avoues notre défaite…
— Peut-être.
— Alors, que t’importes mon état de peur. Je vais aller me pendre … ailleurs …
— Fais pour le mieux.
— Et toi reste au pieu.
— Oui.
— Fais de beaux rêves, fragile existence et amour de paille
— D’accord.
— Et pose ton premier mot sur le lever de soleil quand mon dernier sera déjà du passé.
— C’est ça.
— Oui, c’est ça, ignoble indifférence.
— A tout à l’heure.
— A ta pendaison …

© Max-Louis MARCETTEAU 2019

Ce non n’a pas d’écho

Robe de Elie Saab - automne-hiver-2017-2018 -14

Robe de Elie Saab – automne-hiver-2017-2018 -14

Une longue série de dialogues avec pour socle le dialogue en bleu. Ce dialogue en bleu n’est pas de moi mais d’un défi d’écriture (2019) dont je ne me souviens plus à quel endroit du Web il se situe. Si vous avez l’adresse, n’hésitez pas à me l’écrire en commentaire, pour rendre à qui de droit ce qui appartient.

— Oui ?
— Je suis à la recherche de mon passé.
— Non.
— Ce non n’a pas d’écho … je ressens l’espoir de … te retrouver … mon passé …
— Mais, comme tu veux !
— Mais, le veux-tu vraiment ? Toi, qui est en moi … et qui me refuse depuis trop longtemps …
— Ah bon !
— Oui.
— Mais non !
— Et pourtant … tu me rejettes comme si tu ne voulais pas me ..
— Non
— … faire resurgir … ce passé … traumatisant …
— Pas cette fois.
— J’ai besoin de cette souffrance pour … exister …
— Pourquoi pas.
— Alors ?
— Ah, non !
— Tu joues avec moi …
— En effet.
— Tu es ignoble
— Peut-être.
— Je vais te supprimer comme une mauvaise conscience.
— Fais pour le mieux.
— Tu n’as de cœur ?
— Oui.
— Je ne te demande pas ta préférence pour disparaître. Une bonne dose médicamenteuse, cela te va ?
— D’accord.
— Et bien disons … vingt grammes de celui-là …
— C’est ça.
— Tu ne me retiens pas ?
— A tout à l’heure.
— Alors, à tout de suite…

© Max-Louis MARCETTEAU 2019