Le fond du bol de la conscience lucide

Film Le Mépris - Godard

Film Le Mépris – Godard

Les petits cahiers d’Émilie. Émilie 11.20 (Hors délai)
(Cette semaine pas de 3ème chapitre du roman Rho-Man Tout en Gala-Tik, qui est en chantier mais Carnetsparesseux est bien présent ICI)


Je préfère le Conteur au comédien, l’Auteur à l’acteur.

Je vois déjà des rictus et autres grimaces de votre visage pris entre les lignes aux mots écrits aux rôles différents de faire violon.

Qu’importe l’expression est libre, l’opinion d’autant et le jeu subtil de faire comme tout le monde me donnent de l’urticaire … quoique je sois comme tout le monde et parfois faux jeton

Cependant j’ai la chance d’appartenir à moi-même, même si la chaîne de mon esclavage permanent me râpe la psyché. Je ne vais pas faire l’ahuri en dénigrant ce que je suis même si l’ombre d’un doute me fait dépenser mon énergie à ce que je suis pour être et être pour ne pas être tout à fait moi par les effets de toutes les manigances de l’extérieur aux influences non négligeables …

Il n’y a pas à gratter le fond du bol de la conscience lucide pour s’apercevoir que la séduction d’un comédien d’un acteur est une représentation sensible de l’être qui nous ment effrontément à notre égo… ou pas.

Je préfère en cela la voix du conteur, les mots de l’auteur. L’un fait création d’un climat, l’autre fait apparition de jeux de rôles. Tous les deux apportent une ambiance, à tous les degrés du suspense à la béatitude sans que je sois soudoyé en tant que spectateur enclin à se laisser prendre par consentement, je l’avoue comme le mistigri qui ronronne parce qu’il est nourri logé par l’habitant nommé : maître.

Et pour conclure, je tiens à mes jeux de rôles : celui de comédien et d’acteur… de ma vie …

© Max-Louis MARCETTEAU 2020

17 réflexions sur “Le fond du bol de la conscience lucide

    • Bon jour Jean-Louis,
      Nous sommes tous sous influences 🙂
      J’aime bien Piccoli, cependant, il a toujours été pour moi un acteur avec cette étrange aura indéfinissable …
      Bonne journée Soleil, Jean-Louis 🙂
      Max-Louis

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    • Bon jour Carnetsparesseux,
      Bonne question 🙂 En fait, Bardot lit : Fritz Lang et cet homme fameux a une lucidité de la morbidité de l’humain sur son environnement …
      Merci de tes mots et passage 🙂
      Max-Louis

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    • Bon jour,
      Absolument. D’ailleurs c’est un acteur qui me fait peur, un peu comme Al Pacino … On peut s’attendre à tout….
      Merci de tes mots et passage. 🙂
      Max-Louis

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  1. Bonsoir Max-Louis,

    J’ignorais que la râpe à psyché était un outil comme un autre, dans l’identification de l’être, ou plutôt de n’être pas. D’ailleurs, j’oserais bien vous dire que vous contez divinement bien l’existence de l’outil sociétal dans ses chaînes qui foutent des fois les foies et les jetons, faux ou pas, débordant du vase ou pas, mais je n’ose pas. Telle est la question.

    Bah ! Que diantre, la communication ne se limite pas à un mot près, parfois les hauteurs de nuages conduisent tous aussi bien les gouttes de pluie à destination que l’arrosoir.
    Ce texte là est une jolie perle d’eau. Un p’tit rayon, et pof, kikarive ?
    « Le prisme de cristal ne fait pas mieux que la goutte que traverse le rayon ». Proverbe Indien du Nord de la Suède. 😉

    Sans toutefois renier le jeu d’acteur qui parfois perd l’acteur, l’être est toujours un peu là, qu’il s’en défende ou pas, qu’il s’ignore encore ou pas.

    Hommages du soir à vous, Monsieur l’Auteur Conteur du dessous des mots.

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    • Bon jour Jo,

      En fait l’acteur (le comédien) est une éponge (naturelle ou pas) qui pratique la plongée sous-marine sans le savoir. Il est sous oxygène permanent du scénario, du réalisateur, maquilleuse, etc … il est la « vedette » si ce n’est tout simplement le catalyseur qui restitue (où vomit) une histoire … il est ce soldat qui va au front et aux commandements, s’exécute … triste sort …
      On peut dire que le meilleur acteur est celui qui ne fait pas l’acteur tout aussi vrai pour le comédien. Et a contrario Depardieu fait du Depardieu ce qui pour moi n’a aucun intérêt et apporte l’eau à vos propos : « Sans toutefois renier le jeu d’acteur qui parfois perd l’acteur ».

      En ce qui concerne la râpe, elle est peu connue sous d’autres utilités, il faut l’avouer et le reconnaître humblement car toujours bien mise pour le gruyère ou les carottes, sa pratique de l’alimentation va au-delà … et aucune étude sérieuse n’est venue poser un œil (voire les deux) sur cette râpe au multiple facettes … 🙂

      Sur mes quelques mots en prisme je me restitue en goutte d’eau devant toi 🙂

      Max-Louis

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    • Bon jour,
      En fait, il y a interprétation d’une réalité … les uns les autres se tiennent par un effet d’aimant où la rémanence est prégnante … mais cela ne fonctionne pas toujours 🙂
      Merci de vos mots et passage.
      Max-Louis

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  2. Je suis admirative.
    La comédie humaine où chacun est auteur, sans toujours être à la hauteur, acteur pas toujours convaincu, metteur en scène, réalisateur qui ne recule pas toujours à user de trucages et effets spéciaux aux ficelles trop visibles, mais qui pour l’Oscar reste plus proche de de Funès que de Cedric Gibbons….

    Je découvre ton blog avec un plaisir immense et modestie !

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    • Bon jour,
      Admirative ? Diantre …un qualificatif audacieux … 🙂
      Vos propos sont justes … et la réalité n’est pas toujours celle que l’on veut faire connaître … et dans le même ordre d’idée à se demander si : « Tu t’demandes à qui ça sert toutes les règles un peu truquées du jeu qu’on veut te faire jouer  » (Capdevielle)

      J’ai aussi découvert votre blog avec les yeux brillants d’avoir trouvé une pépite …
      Merci de vos mots, passage et compliment 🙂
      Max-Louis

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