… filigrane de belle tête se rit sous le manteau du Lac de la Perfection et se peint à grand seau de bleu à la cuisson ciel d’été de belle figure sous le regard cyclope d’un Soleil qui luit par défaut comme un ronronnement à sa beauté magnétique …
… confiance seule bouclier devant le sourire en herse du Lac des Tourments à l’affût d’une fissure sur le paravent du destin gravé par le hasard qui s’ennuie de tenir la chandelle de la bien nommée Déterministe qui frappe à la porte du libre arbitre en filigrane…
… incertaines les dernières nuits de l’humanité qui n’a pas puisé à la bonne profondeur dans le Lac de la Bonté au fil des années toute asphyxiée aux paroles des fausses vérités déversées sur le sable mouvant de sa confiance …
… l’indifférence qui transperce de ses yeux la peau du Lac de l’Automne des années tronquées aux choix qui s’enveniment sur les bords de l’incertitude à l’heure de la Pleine Lune les pleurs creusent le lit à la cendre des prières incertaines…
… lumineuse est le retour de la réalité qui après avoir dormi sur les lauriers aux teints fleuris des vérités un Lac de l’Été accueille les rescapés sur une terre de Lune qui s’était assoupie par le froid de l’indifférence …
… évaporé l’humain dans sa demeure Terre entre l’univers matière et son univers neuronal la Mer des Vapeurs l’entoure au bout de sa victoire éphémère sur l’élément conscience de sa pesanteur en perdition lumineuse …
… créer les parcelles de Temps humain sur la Mer des Ondes et transcrire en file indienne les octets rupestres de notre civilisation aux dents longues de pouvoirs et de n’atteindre que la cime d’un rêve déjà évaporé …
… d’antan d’une Mer de la Tranquillité en apparence les images gravées aux pixels des empreintes de l’homme qui s’offre des mots à haute définition à l’heure de la Pleine Lune tout reste encore à créer …
… avenir déjà inventé par l’homme sur le dos des hommes par d’obscures manipulations qu’une Mer des Écumes il ne restera quand les pleurs auront navigué sur le ventre du désespoir et traversé le faux regret d’antan …
… vivre par-delà les us et coutumes du vivant et s’étonner de plonger dans la Mer de Smyth au bouillonnement d’étoiles doubles qui vous prennent par les mains et vous transportent au rayon année-lumière pour choisir votre avenir …
… défaut dessiné au cœur de la Mer de la Sérénité suinte un trop plein de folie emmurée à ses dépens à l’impossible effet de libération se griffe le mot en attente de vivre …
… face du Temps qui s’enroule à la spirale de la Mer Orientale à la calligraphie belle et obscure s’épanche la partition de la petite éternité envoûtée sur par l’alchimie de vivre par défaut …
— Vous êtes bien tendre mon ami, ce matin. — Je viens vous jardiner ma douce amie. — À mon plaisir d’avoir accepté au bal votre émeraude ? — À votre rayon de lumière qui jaillit de vos yeux entre vos feuillages en ce lever désirable. — Je ne suis pas un arbre, grand vaurien. — J’attends de vous un renouveau de notre amour cendré. — Le Phénix n’est pas à l’ordre du jour et votre espérance me fait sourire. — Je suis encore cette graine qui germe d’un amour vrai en votre territoire. — J’ai bien peur que vous deviez vous contenter de vous-même… — Eh bien, voilà un soufflet qui me contrarie jusqu’à mon chapeau. — Votre chapeau est aussi de la partie à danser avec votre caractère ? — Vous sous-entendez que j’ai pris un coup de soleil ? — J’entends parfois que vous avait à la place de votre cerveau de la mousse. — Il faudrait me ménager… à l’occasion. — Allez courir la gueuse pour vous distraire alors que moi je ne suis qu’une insatisfaite et une drôle de mine…
… déesse au regard maternel sur la Mer des Nuées une traîne au coin de l’œil de la nébuleuse de l’affection teinte le pourtour de la rondeur en demi-lune d’une Lune qui navigue sans perdre la face …
… raison gardienne du Noyau Raison Mère dans un écrin coffre-fort de la Mer du Nectar souhaite renaître par le désir de vivre en pleine conscience comme une brûlure d’étoile sur fond Lactée d’un sein évadé d’une poitrine généreuse d’une déesse …
… courbes les âmes lunatiques de la Mer de Moscovie qui s’allongent sur les bords de l’imaginaire dans l’ombre qui s’offre aux conséquences d’une parade sur le devant de la scène du miroir k’os-mots-note déplié de son angoisse empreinte de la rupture de la raison …
… destin qui s’agrippe à l’encre d’une main et au visage de la beauté d’une Mer Marginale qui par son reflet de magnitude des appétits dévore l’instinct de naître sous la coupole d’un maître astronome qui boit ses traits et dessine sans vergogne par sa vision ses pudiques courbes…
… poudreuse du temps stellaire l’année-lumière en goguette qui affole la boussole du système solaire avec sa Mer des Îles qu’elle fait frissonner en de langues magnétiques aux gravités qui épaississent les habitudes et comètent de temps à autre un autre destin …
… réalité qui se rit de la vérité dont l’ancêtre sa Mer de l’Ingénuité se grise à la fenêtre de la Solitude aux claquements indolores des météorites voyageuses de commerce sans identité qui se produisent par grands éclats et nourrissent sa vieillesse poudreuse …
… exoplanète pour un moment de vacances à humer si «l’herbe est toujours plus verte ailleurs» et reprendre le space-eternity en bermuda aluminium et blazer digitalisé à fonction électronégativité et rejoindre la Mer des Pluies pour se rincer de réalité …