Franchir la ligne haute tension du plaisir

Photographie Imre Fábián

Challenge Lune et des participants


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… renaître du Lac de l’Oubli par la magie d’un souffle qui vous aime encore et malgré tout les défauts à dépouiller l’âme d’une vertu qui s’entendait à flageller sa chair par des obsessions de franchir la ligne haute tension du plaisir …

© Max-Louis MARCETTEAU 2021

15 réflexions sur “Franchir la ligne haute tension du plaisir

  1. Quel plaisir de franchir cette ligne à haute tension qu’est cette obsession de flageller sa chair car cette vertu s’entend à dépouiller son âme du défaut de vous aimer encore par la magie d’un souffle.
    Pas d’Oubli !
    Malgré tout n’être heureux que dans ce Lac-ci.

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  2. Surfer sur la vague de l’oubli et y trouver le sel d’une mémoire sélective à défaut de la page blanche… Et tout réécrire depuis le début jusqu’à atteindre le plus haut sommet de l’océan vertuel. Il ne reste plus qu’à créer la planche à surfer du salut pour déchirer la vague et aquarir dans le reflet de la lune.
    Et le lac en rit de joie.
    Bonne éclabousserie du dépouillement Max-Louis. De la haute tension acrobatique à la quiétude du souffle, c’est tout un monde qui ne se rencontre pas.
    Un sujet qui pourrait faire l’objet d’une profonde réflexion.
    Avec toute ma plus grande culture oublieuse de sérieux-killer.
    Et une excellente soirée mercrediale la plus cordiale.

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    • Chers Jobougon et Iotop,
      Vous lire ici avec le challenge de lune me ravit souvent. Vos mots sont les ventelles de flux de taire obligée et vos syntaxes frasques, les fascines soutenant des flots si chagrinés. Est-ce à dire qu’à force de parler de lacs inexistants, vous devenez ici les éclusiers de nos âmes ? La lune a bien d’la chance et d’être une et d’être L. Et puis qu’vous la contiez comme chevaliers servants.

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      • Re bon jour,
        A la question : « Est-ce à dire qu’à force de parler de lacs inexistants, vous devenez ici les éclusiers de nos âmes ?  » … Jobougon aura une meilleure formulation que moi pour répondre à cette épineuse question et puis les femmes d’abord … 🙂
        Max-Louis

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      • Ou comme chevalière-servante, aimant l’idée de distinguer les singularités, que ce soit au féminin de lune ou au masculin de l’un. Est-ce que l’âme est comparable à une écluse ? Dans ce cas, que serait-elle censé retenir ?
        Cette formulation me laisse perplexe, tout en offrant une perspective encore impensée, qui pourrait bien donner lieu un de ces uns à un développement textuel à venir.
        Comme quoi les échanges de commentaires peuvent offrir leurs pesants de pistes à suivre.
        Merci Lyssamara.

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        • Pour ma part, c’est un regard particulier sur la Lune avec de mots humains assemblés en minéraux phrasés par mots simples pour former des tableaux nouveaux sur de l’existant … quant aux «éclusiers de nos âmes», si je prends la fonction de l’écluse elle permet de retenir et de mettre à niveau mais aussi d’être une passeuse de biens, de personnes, de matériels, de matériaux … alors, effectivement si l’on comprend au sens de «faire passer» … oui, pourquoi pas … toutefois il est audacieux d’adjoindre les mots : « … nos âmes», en effet ces textes ne sont pas des filets pour hameçonner les âmes, ni même les convertir 🙂

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    • Bon jour Jo,
      «la page blanche» est une mémoire à écrire, mais qui le sait ? Perméable à l’encre qui sait poser à son seuil les premiers mots aux reliefs au-dessus des horizons une forme de vie s’amplifie et raconte une histoire visible … et pourtant «c’est tout un monde qui ne se rencontre pas» … «sous le sabot d’un cheval» même bon cavalier ou cavalière avec les propos adéquates (et non à des couettes) au petit matin entre le nuage du sud bien chaud sous tous rapports et un nuage du nord à l’aspect rugueux le «dépouillement» n’est pas de rigueur sauf avis contraire des uns et us et coutumes devant l’imperméable regard possible à une heure matinale qui ne tenait pas à l’affrontement d’une histoire possiblement vide de sens à première vue avec la loupe de service qui était sous la douche un peu louche qui entamait avec la robinetterie les aléas de l’eau chaude qui surchauffait dans le vestibule de la chaudière qui en avait elle raz le calcaire et à qui l’on promettait un plombier de première main car devenu manchot après la rencontre d’une clé à griffe qui n’avait rien d’un chat même en peinture abstraite clouée sur le mur de la salle de bains qui prenait l’eau jusqu’au réservoir de débordement qui lui-même n’aimait pas être réveillé de bon matin avec les bulles de savon détenues contre le gré qui n’était pas non plus d’un carrelage d’une belle tenue de pieds à qui ne savait pas se tenir avec le risque de se retrouver au point départ sur la «planche à surfer» de « la page blanche» …
      Max-Louis au cordial mouvement d’un salut d’une nuitée en belle tenue … 🙂

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  3. Toujours se méfier des lignes, des entreleslignes, des lignes à haute tension, des lignes de chemin de faire, de savoir faire, de savoir être, des lignes de mire qui se mirent en des lacs si profonds que parfois la surface ignore les couleurs qu’elle abrite, des lignes blanches…
    Les retours à la ligne
    🙂

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      • Merci d’accueillir mes mots, Max-Louis. Extraire quelques mots de chacune de tes publications – défis, et laisser les miens broder un peu autour, tricoter d’autres fils, exploiter un filon ou un autre, c’est un exercice que j’aime bien, un lâcher-prise joyeux et une bien agréable ‘récréation’. 🙂
        Bonne soirée,

        Florence

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