Blog oulimots contrainte écriture
… la Géorgienne, a la poitrine généreuse qui ballotte à l’onde d’un trouble sous le corset à l’étoffe bleue, court, jupe troussée à pleines mains d’angoisse et sabotée d’un bois de misère…
Son souffle éreinté, la rue raide, le froid saillant, le Paris 16ème de ce temps-là n’existe pas…
La pleine Lune couronnée de son halo de martyre s’étiole au regard d’une pluie fine d’épines griffent tous les tissus de la Terre par la chorale de ses chants à la contrapuntique indéracinable qui se confond avec le corps entier blessé de l’intérieur de cette femme bliaut manches trop longues et ceinturée à sa belle taille d’objets hétéroclites…
Le sort en avait été jeté par une voix du fond de caveau qui n’avait pas froid aux orbites pour briser de quelques mots le delta du destin de sa servante quelques heures auparavant à l’intérieur du calvaire des Trois Pendus à l’ombre frileuse d’un candélabre à trois branches posé sur un guéridon trois pieds de bois torturés imperméables au temps…
Elle court au plus loin en contrebas du village…
Un dégorgement d’une eau pure brille singulièrement lugubrement au clair-obscur d’une Lune impassible défiant les tourments proférés à son encontre et les flip flop cric clac splash des sabots sont des petits cris sur ce fleuve que le fond parfois dégorge de corps innocents assassinés et font silhouettes que la peur elle-même en fait des sueurs froides …
Quand une princesse des ténèbres émerge sur un Olo…
Resplendissante par l’immortalité de son aura son apparition coupe net la course éperdue de la fugitive.
— Alors, coquine, on voulait vendre une relique de Lono ? annonce la princesse souriante.
— Comment nier l’évidence… je voulais échapper à mon esclavage…
— Tu es de cette lignée à qui rien ne sera épargné.
— Il est tard, épargnez moi vos sarcasmes… je suis fatiguée de lutter.
— Tu vas rejoindre mes eaux vives pour la peine.
— Votre jeu de menace ne m’atteint pas… je ne veux plus souffrir… plus jamais…
La servante perd pied et se noie sans résistance dans l’eau du fleuve millénaire aux cent mille naufrages et contes… et se réveille dans un fracassant instinct de survie …dans son bain…
© Max-Louis MARCETTEAU 2021
😀
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Bon jour Lys,
Il est vrai que l’on ne peut dire moins et que tout est dit … en même temps 🙂
Merci de votre sourire matinal en soleil 🙂
Bonne journée
Max-Louis
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J’aime beaucoup ! Tu as vraiment un style reconnaissable entre tous.
Bon lundi !
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Bon jour Lydia,
Oui, il paraît… pour le style … mais je ne me rends pas bien compte… au vrai 🙂
Merci de tes mots, passage et compliment 🙂
Bonne journée.
Max-Louis
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Max-Louis, t’es le roi de la chute ! 🙂
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Re bon jour Laurence,
Je vais faire attention à mes chevilles… 🙂
Merci de tes mots, passage et compliment 🙂
Bonne journée.
Max-Louis
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Ouf !!! je ne m’attendais pas du tout à cette fin rigolote 😀 Max-Louis
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Bon jour Juliette,
Oui, c’est inattendu … 🙂
Merci de tes mots, passage et compliment 🙂
Bonne journée.
Max-Louis
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👍💓bravo!!!
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Bon jour,
Merci à vous du compliment et passage 🙂
Bonne soirée.
Max-Louis
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Satané bois de misère ! Même les pieds du guéridon sont torturés ! Merci pour le voyage, Max-Louis. Danielle
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Bon jour Danielle,
C’est un petit moment cauchemardesque mais cela se termine bien… 🙂
Merci de tes mots et passage et compliment 🙂
Bonne journée à toi.
Max-Louis
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Il ne fait pas bon trainer dans le sillage de cette princesse qui torture tout, de la servante au pied du guéridon. Mais elle guérit donc, la servante, puisqu’au réveil elle bulle dans les bulles de savon d’un bon bain (les bulles se lisent entre les lignes, il me semble… )
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Bon jour Florence,
Oui, tout à fait… elles sont en filigrane 🙂
Merci de tes mots et passage 🙂
Bonne soirée à toi.
Max-Louis
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