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Aux retrouvailles tous les souvenirs sont là comme le filet à provisions, il y a des ingrédients qu’on apprécie et d’autres moins mais indispensables à la préparation du plat considéré.
Après un confinement sexuel, il était évident qu’il me manquait : le jouir pleinement et en nature comme l’on pourrait dire en toute élégance.
Ces retrouvailles ont été un fiasco. Normal. La hauteur de mon engagement n’était pas à la hauteur de la personne. Un déphasage et des attendus divergents. Rien n’est moins simple de satisfaire autrui (et inversement) par toutes les exigences qui s’enfilent comme des perles dans un collier. Je décidais de prendre une autre direction.
Le cœur étant mis de côté, le pragmatisme de l’acte charnel à venir était important pour ne pas s’égarer sur une relation tendue sur un fil funambule qui a tout moment pouvait rompre. Aussi, la distance entre point de départ et point limite définissait le périmètre à explorer pour découvrir ce qui pourrait m’enchanter. En effet, plusieurs dizaines de kilomètres carrés paraissaient une belle surface, cependant avec une idée précise non négociable de ma recherche : 1,75 m, 95C, blonde (et autres critères sur ma feuille de route) rien n’était moins sûr de trouver la correspondance à cette prétention, mais l’espoir fait vivre, paraît-il. Amen.
En prenant en compte mon portefeuille qui n’était pas extensible et le téléphone en poche, j’effectuais mes recherches ardemment. Je m’informais, contactais, visitais, prenais notes. Plusieurs semaines entièrement consacrées à la poursuite de la femme idéale à mon envie sexuelle, j’abdiquais un beau matin, devant ma glace à doubles reflets. Je me questionnais. J’admettais que je faisais le difficile.
Je décidais de prendre le train de la raison. J’embarquais pour un pays fabuleux, non pas imaginaire mais celui qui me permettrait le baiser attendu, et tout le reste pour ma plus grande joie sexuelle. Ce pays était pourvu ce dont je recherchais. Il n’était pas aussi loin que je pouvais le croire à mon grand étonnement, il s’appelait : La Fraise, un magasin qui fabriquait et vendait… des poupées gonflables…
© Max-Louis MARCETTEAU 2022
🤣
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🙂
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J’attendais la chute bien entendu mais comme d’habitude sans savoir vers quoi tu allais mener le lecteur ! Et voilà une chute désenchantée ! 😀
Bon dimanche Max-Louis
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Bon jour Laurence,
Je me demande si la poupée gonflable n’est pas l’avenir de l’homme … 🙂
Bonne journée à toi.
Max-Louis
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Bonjour 🙂
< si la poupée gonflable n’est pas l’avenir de l’homme …
… Voilà une image qui dirait au chou, … c'est gonflé !
https://images.pexels.com/photos/2303475/pexels-photo-2303475.jpeg?auto=compress&cs=tinysrgb&dpr=2&h=750&w=1260
Bon dimanche, amitiés
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Bon jour,
Belle image d’une belle personne qui a en main un atout … 🙂
Amitiés, bon dimanche également 🙂
Max-Louis
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Hello Max- Louis, ton texte me remémore une histoire dont je ne sais plus le titre, écrite par je ne sais plus quel écrivain ( Bukowski peut être, je chercherai) dans laquelle un homme tombe amoureux d’un mannequin splendide derrière une vitrine. Il finit par l’acheter la ramène chez lui , sa dernière copine en devient affreusement jalouse et il finit par virer sa copine 😀
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Bon jour Juliette,
Un homme qui devait connaître les femmes 🙂 un homme de bien 🙂
Merci de tes mots et passage et référence 🙂
Bonne soirée.
Max-Louis
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😜
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Nice picture
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Bon jour,
Merci de vos mots et compliment 🙂
Max-Louis
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You are most welcome ❤️
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Les effets secondaires du Covid ? Il paraît qu’on peut y perdre le goût…
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Bon jour Danielle,
Cela dépend pour lequel … lol
Merci de tes mots et passage 🙂
Max-Louis
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🙂
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