… et converge vers un seul fruit…

Photographie Iotop 2022

Agenda Ironique Avril 2022


«Les Fées sont d’exquises danseuses» quand l’heure du solstice se lève après le minuit derrière la dernière tonalité d’un son de cloche sur le parvis de l’église qui traîne toute la misère du monde devant l’origine du cierge saisi en main comme une aubaine s’il est bien allumé de bonnes intentions pour éclairer le Paradis de l’Enfer et ne croyez pas un traître mot de l’esprit du conteur païen à la gouaille qui sève à tour de branches le tronc de ses histoires portées à la hauteur du premier podium de la calembredaine les légendes du monde au toupet de transmettre que l’Enfer vient du feu de Dieu quand celui-ci déplace ses meubles un soir de la Pâques pour son nettoyage de printemps…

… et quand bien même on peut y faire contenir des vérités à ces légendes à toutes les panoplies des contes à l’heure du bois flambant dans l’âtre de la cheminée bien montée de ses jambages et de la crémaillère qui a du cran à tenir le chaudron émulsionné de tous les fruits de la Terre mère porteuse des aspirations d’une seule idée qui converge vers un seul fruit pas nommé mais décidé pour sa pomme à être coupable et pas un seul palimpseste ou un archéoptéryx pour y mettre son grain de sel pour infirmer ce concept à la ligne qui se propage d’un point à un autre des âges pour tenir comme fait accompli que la souffrance nous gouverne et semble rajeunir de jour en jour tel un fruit mûr au risque d’éclabousser nos vies prises aux corsets des habitudes qui tirent de drôles de mine sur le terreau de l’impermanence…

… ainsi l’effet danse à la vibration de la narration quand le compteur du temps se laisse porter aux déluges d’un conteur… délirant.

© Max-Louis MARCETTEAU 2022

22 réflexions sur “… et converge vers un seul fruit…

  1. Tu fournis la bonbonne d’oxygène avec cette logorrhée ?
    Trêve de calembredaine… J’y relève, avec bonheur, cette assertion lumineusement poétique : « la gouaille qui sève à tour de branches le tronc de ses histoires ».
    Que voilà une belle proposition imagée des plaisirs de lire et d’écrire, qui renvoie au temps archaïque où ces facultés sont devenues humaines, mais demeuraient liées à la forêt originelle où nous avons prospéré et en étions reconnaissants.
    Bref, j’applaudis !

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  2. Ouh, en apnée tout le texte, je respire mais quelle exquise plongée dans votre logorrhée 🙂 je retiens comme Tiniak, la même phrase absolument savoureuse :  » la gouaille qui sève à tour de branches le tronc de ses histoires ». Bravo.

    Aimé par 1 personne

  3. Pingback: QUI SERA LA FÉE D’AVRIL 2022 ? – Tout l'opéra (ou presque)

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