Blog oulimots contrainte écriture
Je traverse cette rue blanche comme une vérité qui file entre les doigts et essaye de retenir du sable aussi sec que la gorge qu’il l’a formulée aussi ronde que la Terre est ovoïde à portée de main au crayon gras du silence de la feuille lissée de ses lignes par l’automne hors d’âge.
Quand un bémol trottine à quelques pas de moi et semble s’intéresser à ma lumière entre les interstices de mes mots :
— Vous êtes de passage me dit-il ?
— Je le suis.
— Pour longtemps ?
— Qu’importe le temps si son heure n’est pas piquée.
— Vous ut une renommée me semble-t-il ?
— Il paraît.
— Vous étiez mineur de fond ?
— L’écriture porte mine à l’anthracite des mots qu’il faut tailler et faire briller.
— Vous étiez de ce canon qu’il fallait atteindre…
— Les voie des mots sont pour chacun de nous.
— Et qu’en est-il maintenant ?
— Je me demande ce qui vous interpelle en moi, vous le demi-ton.
— Je suis votre signe…
— Mon signe ?
— Oui, celui qui vous fera rencontrer la partition de votre vie.
— Quel étrange signe vous faites…
A ce moment précis je me réveille au strident… de la porte d’entrée.
© Max-Louis MARCETTEAU 2022
jolie partition à demi-mots dessinés 🙂
Et bravo pour le superbe visuel qui l’accompagne. Il me fait penser au travail d’Escher.
Bonne journée Max-Louis
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Bon jour Laurence,
Il y a des partitions qui sont à composer dans une vie… 🙂
Oui, Escher une belle référence et quel homme.
Merci pour tes mots, passage et compliment 🙂
Bonne journée à toi.
Max-Louis
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« Vous ut » : belle trouvaille ! 🙂 Phonétiquement c’est pertinent. Et puis il faut savoir prendre des libertés !
Belle suite de semaine.
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Bon jour Dominique,
Oui, c’est venu comme d’un enchantement musical… 🙂
Merci de tes mots, passage et compliment 🙂
Bonne semaine à suivre.
Max-Louis
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…jolie mélodie 🙂
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Astucieusement musical ce texte Max-Louis 😀 Intéressant traitement de la photo qui se déroule comme une portée pourrait-on dire ! belle semaine
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Bon jour Hélène,
Oui, j’ai possiblement une muse … 🙂 et l’image prend son effet dans tous les tons … 🙂
Merci de tes mots, passage et compliment.
Bonne semaine à toi.
Max-Louis
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Un texte où les mots contraints respirent une certaine… liberté ! Comme toujours, un plaisir de revenir par ici découvrir tes écrits. Belle journée à toi, Sabrina.
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Bon jour Sabrina,
» les mots contraints respirent une certaine… liberté » très juste 🙂
Merci de tes mots, passage et compliment 🙂
Bonne journée à toi également
Max-Louis
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J’apprécie l’onirique portée de ce texte qu’illustre superbement la mise en abyme façon Escher, laquelle semble lui avoir donné le ‘la’.
Merci, Max-Louis.
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Bon jour,
Dans toutes les œuvres de Escher circulent tous les imaginaires… ils font : consistance… 🙂
Merci de tes mots, passage et compliment.
Bonne journée.
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