Le cerisier en sa hauteur prenait le soleil en plein que le premier nuage part-soleil était le bienvenu.
L’homme le contemplait, le cerisier.
Il était à la manette, l’homme. Il pouvait gérer sa vie à la lunette de vue de son destin qu’il menait à la baguette le bougre qui se pliait aux exigences de la persuasion d’être sur son chemin de bon droit à traverser par monts et par vaux à la correspondance de ses désirs.
Le cerisier en sa hauteur contemplait ce bipède humanoïde sur le volet de son ascension vers les hauteurs du ciel qui n’avait qu’un seul plafond et à sa bonne guise de fruiter son jugement à la saveur de ses végétales pensées noyautées de floraison que le printemps ne pouvait saucissonner de sa superbe.
L’homme le contemplait, le cerisier.
Il était dans son fauteuil, l’homme. De son dedans le dehors faisaient contrastes quand une souris grise queue tire-bouchonnée s’accrocha de griffes à griffes à la grise paroi du tronc court pas trop rond à sa fuite vers le grossissement du diamètre d’âge en âge que le rongeur arboricole par changement climatique souhaitait rejoindre un ciel.
Le cerisier en sa hauteur souriait de l’escalade du mulot qu’il secoua comme un prunier et l’homme toutes dents dehors dégustait une barre chocolat se suffisait du spectacle déjà écrit quelque part dans un cahier égaré entre les racines du Temps qui ressortait l’improbable de ses souvenirs au grand jour des derniers moments comme d’une farce.
Et l’homme, tout en haut de la chaîne, se leva, contempla la bouffonnerie… et se pendit…
© Max-Louis MARCETTEAU 2022
Il se pendit à son cou …pour avaler tous ses fruits ! glouton d’homme jamais rassasié …
Bon soir Max-Louis
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Bon jour Juliette,
Oui, l’homme plus il veut et plus… il en veut… lol
Merci de tes mots, passage et compliment 🙂
Bonne soirée à toi 🙂
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Le temps des cerises reviendra t-il ???
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Qui sait… si l’humain change de peau ?
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ah oui ! j’aime mieux lire la suite de Juliette 😉 parce qu’on ne savoure pas du chocolat jute avant de se pendre. Belle journée Max Louis
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Bon jour Pat,
J’ai osé cette tournure de fin, car de l’entourage rien n’est ressenti quand l’acte irrémédiable s’accomplit, aucun signe précurseur apparent et pourtant…
Merci de tes mots, passage 🙂
Belle journée également.
Max-Louis
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C’est vrai… car on les éviterait (toi… moi… et d’autres sans doute) ces actes irrémédiables… Je partage avec toi ces pensées végétales dénoyautées de floraison 😉 car la vie est belle pour ceux qui ne flanchent pas seuls
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Oh non, pas cette chute ! Moi qui me préparais à « fruiter mon jugement », je ne suis pas d’accord avec une telle condamnation.
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Bon jour Danielle,
Comme j’écris précédemment à Pat, cette fin est osée mais aucun signe précurseur pour alerter de l’acte irrémédiable…
Merci de tes mots et passage 🙂
Bonne journée à toi.
Max-Louis
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Alors moi je préfère penser qu’il se pendit à la branche de ses idéaux et que la branche cassa. Il chuta lourdement sur le sol, la bouche encore pleine du chocolat qu’il déglutit avec satisfaction. C’est bien connu le chocolat adoucit toutes les peines. Et puis, je suis une indécrottable optimiste 🙂
Belle journée Max-Louis !
Dom
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Bon jour Dom,
Ton optimiste te va si bien 🙂 En effet, les points de suspension après : « et se pendit… » permettent de sauver possiblement l’homme 🙂
Merci de tes mots, passage et d’avoir écrit une suite de fin tout en optimisme 🙂
Bonne journée.
Max-Louis
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Excellent week-end, Max-Louis 🙂
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je me suis fait la même réflexion que Patchcat ! Mais s’il se pend à la branche, quelle signification philosophique faut-il y voir, en dehors d’un excédent d’énergie dû au chocolat ? belle journée Iotop
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Bon jour Hélène,
On suppose qu’il se pend à la branche du cerisier, mais il peut se pendre d’une manière métaphorique… en effet, notre vie est sus-pendue à un destin, à un tracé obscur, on peut en deviner les contours tout au plus… il semble que nous soyons seulement des funambules chacun sur son fil, sur la corde raide et il faut si peu que cett corde sensible nous pende haut et court sur son chemin…
Merci de tes mots, passage 🙂
Belle journée également
Max-Louis
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je savais que le sens caché ne t’avait pas échappé ! qui de mieux qu’un auteur pour expliquer ses textes. Je retiens l’idée de funambule sur la corde de notre vie. Bonsoir à toi et bon ouiquende 🙂
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Toujours tes fins aussi abruptes qu’inattendues, Max-Louis.
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Bon jour Jean-Louis,
Oui, il y a des couperets qui sont… raides 🙂
Merci de tes mots, passage et compliment 🙂
Bonne journée soleil 🙂
Max-Louis
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Cela me rappelle ma cousine qui dit qu’elle veut décider de sa mort … et c’est une coïncidence avec mon gâteau du dimanche que j’ai fait hier, aux cerises dénoyautées !!! … mais je ne compte pas me pendre !!!
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Bon jour Juju,
Décider de sa mort est à la fois audacieux et pragmatique que la toute conscience écarte et dénoyaute les sentiments à l’acte en devenir… 🙂 Nous t’espérons une longue et joyeuse vie, diantre 🙂
Merci de tes mots, passage…
Bon dimanche à toi, Juju.
Max-Louis
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J’aime bien l’idee de pensees vegetales🙂
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Bon jour Sylvie,
La sève du végétal en est sa substance… 🙂
Merci de tes mots et passage 🙂
Bonne journée.
Max-Louis
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🙂
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