L’inconscient interroge l’incertitude

Photographie Iotop 2022

A l’ombre, l’inconscient interroge l’incertitude.

— Qu’est-ce que tu mijotes ?
— Je réfléchis.
— Tu as les moyens de tes ambitions, dis-moi…
— Le cynisme est une denrée qui se cultive à la cave de la première larme de l’enfance et se digère à l’acide des pourquoi.
— Ton propos s’enfle et perce à jour ta prédominance à essayer de comprendre.
— Ne relève pas la tête avant de savoir si tu auras encore l’occasion de respirer ta liberté.
— Ma liberté… des aigrettes pissenlit au vent rebelle que le chef d’orchestre du temps ne pourrait être nuageux à mon égard.
— Et d’égard tu n’as pas l’impression de t’égarer dans une faune inconnue de poésie?
— Comment pourrais-je m’égarer ?
— Tu as les atouts, les attraits, les reliefs…
— Ton mille-feuille d’une prose qualificative à l’encre sevrée de ta main mise à me poudrer est … ironique.
— Je l’avoue… tu me cherches…
— Nous sommes de la même trame…
— Du même intérieur…
— Du même nombre de lettres…
— Qu’est-ce qui nous différencie ?
— Qu’est-ce qui nous unis ?

— A nos corps à corps de bouches à langues à nos sexes unifiés… murmure la raison entre deux synapses à l’orée de la déraison…

© Max-Louis MARCETTEAU 2022

2 réflexions sur “L’inconscient interroge l’incertitude

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