À propos

Au texte, les mots sont réels,

Livré à la lecture, à sa force,

Qu’importe les nuits d’ailes,

Et roucoulades, les amorces

Du vrai forme une aquarelle,

Y croire ou pas, l’essentiel,

N’est-il pas d’aimer l’écorce,

Le style, présenté naturel ?

Voilà en quelques mots ce que représente pour moi les mots quand ils sont tissés les uns aux autres: l’imaginaire dans un réel déformé. De fait, rien n’est parfait. Et tendre vers ce parfait n’est pas mon but. Ce sont les aspérités qui font le charme de toutes choses.

Partir d’un mot pour arriver à un autre mot, mine de rien, c’est long. Comme aller d’un quai à un autre quai, … mais dans une autre gare … et à pied … avec un sac à dos de trente kilos … sous un soleil de plomb … et sans boire. S’ouvrir à soi par le mot. Celui qui est. Celui qui joue à cache cache, apparaît presque monstrueux, flash qui ose provoquer à l’insu et que l’on voudrait effacer de peur qu’il prenne conscience de sa propre importance et toute à la fois est une épée de Damoclès, au plafond des pensées, prête à se détacher au moindre souffle. Et puis à ses approches furtives et d’observations angoissées, le mot et soi, par l’entremetteur du fil du temps, s’apprivoisent, à un moment non déterminé.

Quoi qu’il en soit, je pense à cet auteur fabuleux et incontournable Edmond Jabès :  « Le mot ne redoute pas le mot, mais la phrase ».

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Je vous souhaite bonne lecture.

Ah ! J’oubliais, tous les textes sur ce blog ont été pondus par mon encre (alias moi), sauf avis contraire et donc notés ou mis entre guillemets.

Toutefois ce qui est du média, je fais tout mon possible pour que l’auteur(e) y soit mentionné(e).

©Max-Louis MARCETTEAU dit iotop

(Lien vers : « Des mots, la parole« )