… d’antan d’une Mer de la Tranquillité en apparence les images gravées aux pixels des empreintes de l’homme qui s’offre des mots à haute définition à l’heure de la Pleine Lune tout reste encore à créer …
… avenir déjà inventé par l’homme sur le dos des hommes par d’obscures manipulations qu’une Mer des Écumes il ne restera quand les pleurs auront navigué sur le ventre du désespoir et traversé le faux regret d’antan …
… vivre par-delà les us et coutumes du vivant et s’étonner de plonger dans la Mer de Smyth au bouillonnement d’étoiles doubles qui vous prennent par les mains et vous transportent au rayon année-lumière pour choisir votre avenir …
… défaut dessiné au cœur de la Mer de la Sérénité suinte un trop plein de folie emmurée à ses dépens à l’impossible effet de libération se griffe le mot en attente de vivre …
… face du Temps qui s’enroule à la spirale de la Mer Orientale à la calligraphie belle et obscure s’épanche la partition de la petite éternité envoûtée sur par l’alchimie de vivre par défaut …
— Vous êtes bien tendre mon ami, ce matin. — Je viens vous jardiner ma douce amie. — À mon plaisir d’avoir accepté au bal votre émeraude ? — À votre rayon de lumière qui jaillit de vos yeux entre vos feuillages en ce lever désirable. — Je ne suis pas un arbre, grand vaurien. — J’attends de vous un renouveau de notre amour cendré. — Le Phénix n’est pas à l’ordre du jour et votre espérance me fait sourire. — Je suis encore cette graine qui germe d’un amour vrai en votre territoire. — J’ai bien peur que vous deviez vous contenter de vous-même… — Eh bien, voilà un soufflet qui me contrarie jusqu’à mon chapeau. — Votre chapeau est aussi de la partie à danser avec votre caractère ? — Vous sous-entendez que j’ai pris un coup de soleil ? — J’entends parfois que vous avait à la place de votre cerveau de la mousse. — Il faudrait me ménager… à l’occasion. — Allez courir la gueuse pour vous distraire alors que moi je ne suis qu’une insatisfaite et une drôle de mine…
… déesse au regard maternel sur la Mer des Nuées une traîne au coin de l’œil de la nébuleuse de l’affection teinte le pourtour de la rondeur en demi-lune d’une Lune qui navigue sans perdre la face …
… raison gardienne du Noyau Raison Mère dans un écrin coffre-fort de la Mer du Nectar souhaite renaître par le désir de vivre en pleine conscience comme une brûlure d’étoile sur fond Lactée d’un sein évadé d’une poitrine généreuse d’une déesse …
… courbes les âmes lunatiques de la Mer de Moscovie qui s’allongent sur les bords de l’imaginaire dans l’ombre qui s’offre aux conséquences d’une parade sur le devant de la scène du miroir k’os-mots-note déplié de son angoisse empreinte de la rupture de la raison …
… destin qui s’agrippe à l’encre d’une main et au visage de la beauté d’une Mer Marginale qui par son reflet de magnitude des appétits dévore l’instinct de naître sous la coupole d’un maître astronome qui boit ses traits et dessine sans vergogne par sa vision ses pudiques courbes…
… poudreuse du temps stellaire l’année-lumière en goguette qui affole la boussole du système solaire avec sa Mer des Îles qu’elle fait frissonner en de langues magnétiques aux gravités qui épaississent les habitudes et comètent de temps à autre un autre destin …
… réalité qui se rit de la vérité dont l’ancêtre sa Mer de l’Ingénuité se grise à la fenêtre de la Solitude aux claquements indolores des météorites voyageuses de commerce sans identité qui se produisent par grands éclats et nourrissent sa vieillesse poudreuse …
… exoplanète pour un moment de vacances à humer si «l’herbe est toujours plus verte ailleurs» et reprendre le space-eternity en bermuda aluminium et blazer digitalisé à fonction électronégativité et rejoindre la Mer des Pluies pour se rincer de réalité …
… ombilic qui se démultiplie en télescopes gourmands alimentés d’une sève d’équations qui dépassent l’entendement avec l’optique de dépasser la Mer des Humeurs des galaxies aux nébuleuses mystérieuses pour goûter de l’exoplanète…
… navette d’un transport de rêves que dessine la Mer de Humboldt sur les tablettes de l’avenir que rien n’arrêtera même l’indécence de l’humain à se vouloir maître de l’univers architecte de son propre ombilic …
…l’espoir se consomme frais même et surtout en compagnie de la Mer du Froid qui s’étend plus que de raison sur toutes les latitudes de l’humeur constate le moi-même en reflet de regard sur la lunette arrière de la navette …
— Tu sais que « nous ne sommes pas des fleurs, nous sommes un incendie. » — Ah ? Les femmes ? — Oui ! — Et ? — Je me demande si tu vas faire long feu dans mon appartement. — Il est écrit quelque part : « la femme est l’avenir de l’homme »… en fait c’est une inversion de proposition voire une erreur de proposition. — C’est sûrement toi, l’erreur… — N’empêche qu’il m’est regrettable de quitter ce cocon si agréablement agencé par mes soins… — Si c’est ton vœu… — N’est-ce pas avant tout le tien ? — Possiblement… mais… il faut nuancer… — Nuancer ? — De toute façon tu n’as aucune chance de survie sans moi… — Tiens donc ! — C’est évident ! — Alors que tu menaces de m’éjecter ? — Ce n’est pas une menace, c’est un avertissement. — Un avertissement… c’est un cran en dessous, c’est ça ? — Oui et puis c’est dit gentiment. — Y a pas d’animosité ? — Aucune. — En fait, tu me dis ça comme si tu prenais une friandise dans le bocal à cet effet ? — Oui, presque… — Tu n’es pas un peu immature ? — Je ne vois pas le rapport ? — Tu Nous menaces grandement, et, pire, gratuitement, alors ? — Je ne Nous menace pas… je constate seulement que nous avons des divisions qui s’additionnent et… — Et ? — Je ne veux pas couler lamentablement à tes côtés ! — « couler lamentablement », je n’en crois pas mes oreilles ! — En tout cas, tu entends bien… — Bon alors, si je résume tu me menaces de me mettre à la porte pour ne pas « couler lamentablement » et tout cela gentiment tout précisant que je n’aie « aucune chance de survie sans toi ». — Il faut bien prendre des décisions… tu n’en prends aucune… — Dis-moi, c’est ma fête ? C’est le 8 mars qui te fait cet effet ? C’est la pleine Lune ? Tu vas te transformer en louve-garou ou Femen ? — Arrête ! Tu es toujours dans l’excès ! — Je suis un excessif ? Tu veux rire, là ? — J’essaye de te faire comprendre qu’il faut te ressaisir ! — Me ressaisir ? Et sur quel domaine, s’il te plaît ? — Tous ! — Tous ? — Tous ! — C’est moi qui tousse, là ! Bon, je me casse, je m’arrache, je prends l’air sans l’hôtesse… — Tu n’oublies pas de me rendre la clé… de l’appart… — … — Oh ! Tu m’écoutes ? — … — Tu es là ? — … — Il est parti… le salop !
… l’évidence qu’il y a cette lumière du jour qui demande asile sur fond de dérision de la Vie qui se tient à la béquille du Temps tous réunis au bar de la Mer de la Fertilité refuge de l’Espoir …
… contact de la Lune sur mon visage ombrageux l’accent mou de mon corps se défait de sa substance nutritive de raison et se jette du haut d’une Mer des Crises tout en bas de son froid pouvoir elle absorbe l’évidence …
… page borgne à verticale marge pleine au compas planté sur le devant de la scène de la Mer de la Connaissance qui tient les comptes des mots invérifiables s’enlune à mon premier contact …