Ville à bras le corps

Photographie Max Louis - Immeuble a Canclaux Nantes

Photographie Max Louis – Immeuble à Canclaux Nantes

Blog de girlkissedbyfire Défi 52 semaines N°18  le mot : ville


Ville à bras le corps déroutée aux lignes
Trams de trames de directions débordées
De rues en boulevards bavards de signes
Verbaux lumineux d’interdits décidés

Les vies s’étirent en mégabits de flashs
De buzz, de rush, de keufs, de fracas
Too much de vomissures en taches
Déferlent images et people indélicats

L’exploitation est là à dévorer l’ultime
Parcelle de vraie liberté menottée
De jour en joue l’on tire la victime
A terre de ville dans son infirmité !

© Max-Louis MARCETTEAU 2018

Miroir de soi

Cary Grant, fraîchement rasé, pendant une pause sur le tournage de la comédie noire de Frank Capra, Arsenic and Old Lace (États-Unis, 1944)

Cary Grant, fraîchement rasé, pendant une pause sur le tournage de la comédie noire de Frank Capra, Arsenic and Old Lace (États-Unis, 1944)

Blog de girlkissedbyfire Défi 52 semaines N°9  le mot : léger


Miroir de soi et salle d’eau en reflet le temps se grise et gifle les rides crème de jour passé à tabac a effet de figurer aux troubles… celluloïd… plasticité de l’être d’âge en âge chapitres de vie se ressemblent insipides translucides en héritage tout nous éloigne…il me semble… de l’humain d’ici ou d’ailleurs manque ainsi ce léger possible à l’usage d’une vérité bonheur au moins une fois pour…cible… atteinte au sensible de soi imparfaite créature nuisible et goûter à la gelée royale de son humanité de lois exaltées et enfin flexible à son immanente moelle !

© Max-Louis MARCETTEAU 2018

A

Blog de girlkissedbyfire : défi 52 Semaines 2018 (8 ème semaine : A)


A déborde dévore l’Arc-en-ciel de ce nous Argile tombeau tu viendras bien assez tôt A ta couronne offrir la comédie bossue déchirure de vies à l’issue sourire de l’Ange déchu Amuseur des corps ravisseurs d’orgasmes A la position d’un tout possessif signé en bas de page du lit d’une Âtre flambant nos voix nos doigts nous étions déjà cadenassés au bord du gouffre les peurs de ventre à ventre de sexe à sexe à éjaculer tout ce A en nous d’égoïste de sa dictature d’Aimer totalement de tout son poids nous A écrasé par la foi Accolade froide du croyant de la passion Agneau toujours égorgé au mauvais moment aux tremblements des doutes peuplades qui parades de coupe-coupe à nos estafilades pirates de toi à moi A la grâce de nous nous sommes froissés entre papiers à mots décousus et draps aux ébats aujourd’hui trépassés nous sommes sur la terrasse de notre crépuscule A l’impasse de la grimace du A ce vorace qui entasse non loin de là les souvenirs vivaces qui gangrènes nos heures Abandonnées sur le parvis d’une église à la chorale de mon cierge pris en main A Abdiqué à ta langue de chatte satinée A l’endroit incliné nous étions à nous bénir A nous dominer A nous buriner A nous déraciner et puis le souffle nous A manqué au dernier degré de notre ciel illuminé orages sans pluie A claqué … et Nous Aussi …

© Max-Louis MARCETTEAU 2018