Le verre en état d’été du bien être

Photographie Iotop 2022

Ils étaient là, à la Canaille. L’un en face de l’autre. Le père et la fille. Chacun devant un verre plein de tout avec la tristesse en filigrane qui apparaissait par vagues sur leur visage. Les autres étaient dehors, le sourire lié à la discussion, le verre en état d’été du bien être.

Eux, ils étaient seuls avec leur sortie d’un jour d’ascension, à l’intérieur, aux tables vides qui les entouraient comme des soldats de bois. Le monde était l’envers du décor. Eux, ils étaient en avant scène, acteurs muets dans une réalité toute peureuse qui ne s’approchait pas…

Le père et la fille… trisomique…

© Max-Louis MARCETTEAU 2022

Le silence regarde le cadavre tout chaud

Photographie Iotop_2022

Blog oulimots contrainte écriture


— La pluie arrive de l’ouest …
— Tu pars quand même ?
— Il faut bien partir un jour, non ?
— J’sais pas… il faudrait bien que tu restes… non ?
— Tu sais, dans ta vie je ne suis qu’un petit caillou, rien de plus…
— Qu’est-ce t’en sais ? hein ?
— Je le sais, c’est tout et je te connais… je ne suis pas un gars pour toi…
— Qu’est-ce que tu connais de ce que j’ai au cœur et dans mon ventre eux qui me disent tous deux que tu dois rester…
— Je pars, c’est tout…. tu sais que c’était convenu…
— Oui… je sais, mais bon… j’ai… j’ai mal… pas toi ?
— Les choses sont comme ça, c’est tout…
— Tu emportes ta belle plante anémone avec toi… et tu me laisses ? C’est injuste.
— Injuste ? Enfin, on a bien décidé trois mois ensemble pour engagement pour une coloc et ensuite je partais… enfin, on a couché quelques fois… voilà, s’est terminé, je pars… et puis laisse moi mon anémone. Elle est malade
— Malade ? Tu déconnes là ?
— Tu vois bien, elle n’a pas la grande forme…
— Et moi ?
— T’es pas une plante !
— Raison pour que tu restes !
— Ce n’est pas la question… de toute façon… je t’aime pas…
— Est-ce que je te demande ce genre de verbe au présent ?
— J’en sais rien… j’m’en fous… t’es trop compliquée…
— Et t’as plante, elle n’est pas compliquée, elle ?
— Je l’aime, elle !
— Quelle excuse à la noix quand tu peux avoir une femme à toi !…
— Laisse-moi passer…
— Non !
— Aller… et puis lâche ce fusil…
— Non !
— Mais il y a des millions de bons hommes!… fait ton choix…
— Je t’ai choisi…
— Bien ma veine… j’ai gagné le gros lot, c’est ça…
— J’ai un secret à t’avouer.
— Je ne veux pas de ton secret, jamais !… tu entends !… je ne veux rien de toi !… rien de rien !

Et pour toute réponse, elle tire à bout portant. L’homme s’écroule en lâchant le bocal d’eau, habitât de l’anémone, qui se brise aux pieds de la femme.

Le silence regarde le cadavre tout chaud, tandis que l’anémone, périssant et amoureuse, injecte sur les jambes de la meurtrière sa toxine mortelle…

© Max-Louis MARCETTEAU 2022

Je m’appelle Sylvestre

Photographie de Megan Rayner

Blog oulimots contrainte écriture


— Tu as de drôles de yeux… on a l’impression que tu viens de naître…
— Arrête de consommer des phrases qui ne veulent rien dire…
— J’ai cette envie de ronronner auprès et tout en toi…
— Laisse-moi, nom d’un chien…
— Fait pas la greluche du camping sans étoiles…
— Tu me saoules… je suis à saturation
— Ne t’enroules pas dans les draps du déni de notre amour naissant quand ta nudité transparente le gadin de la vieillesse déjà paraît …
— Arrête !
— Ta voix est une bouillotte qui pique l’épiderme de ma sensibilité… tu le sais ?
— Enfin ! regarde-toi… ta bedaine comblée, tes poils indécents, tes bras branchés sur un tronc trop long, tes jambes déplaisantes sans mollets…
— Tu deviens grossière …
— Non, j’imite un pot de colle, toi !
— Tu es ma pouliche préférée avec ce chanfrein tout particulier de ton visage chevalin…
— Mais quelle idée de t’avoir dit oui… quelle idiote je suis…
— Parce que je m’appelle Sylvestre… tout simplement…
— Eh bien, on peut dire que tu n’es pas le meilleur plat de réveillon qui ait transité dans mon lit…

© Max-Louis MARCETTEAU 2021

Son instrument était docile

Actrice Carole Lombard

Blog Émilie : récolte 21.10


« Elle a du chien, mais rien d’autre» disait-il, dans sa barbe buissonneuse genre pierre ponce, la pipe galbée ancrée sur le côté gauche, la lèvre inférieure en porte-à-faux.

Elle, Symphronie, jouait de la musique ou bien est-ce la musique qui se jouait d’elle ? Son instrument était docile, pliant sa volonté de prendre la première découverte en ré-mineur, ce qui semblait à l’écoute à Louis une dissonance généreuse et insupportable à la fois qui l’incommodait le jour de son repos et l’obligeait à camper volontairement chez Gladys, sa logeuse, une blonde qui ne savait repousser l’homme et repasser ses envies …

Aussi, Louis, après la vigoureuse activité charnelle pour sa gourmande, pouvait à loisir dormir dans la nature d’un lit qui était matelas d’apaisement tant le soleil de Gladys avait rayonné en lui comme une route joliment décorée de fleurs sauvages aux parfums enjôleurs.

Cependant, à ce moment plaisant et ardent, il devait rejoindre sa Symphronie en nomade averti qu’il devait répondre par sa présence de sédentaire mari pour sa liberté d’amant et ainsi tenir le feu amoureux que couvait un esprit forain dont le froid n’avait prise avec les années … d’habitudes.

© Max-Louis MARCETTEAU 2021

Trois cent quatre-vingts volts d’Art

Oeuvre Dmitri Orechnikov

Blog Oulimots contrainte écriture


J’ouvre ma galerie tous les jours à vingt-trois heures et boucle à six heures le matin au premier appel du sommeil vendeur de sabliers … neufs.

Je n’attends pas l’acheteur providentiel illuminé tel un moustique qui tournerait indécent sur les œuvres exposées, ni l’amateur éclairé par l’épice de l’ignorance fleurie du sourire entendu et l’oreille sourde, ni le spéculateur à l’outrage mercantile sur l’étal de son portefeuille printanier et moins encore du noctambule possédé de la flamme sortilège d’avoir découvert un nouveau bar branché aux trois cent quatre-vingts volts d’Art couleur Trou Normand à siphonner comme un Utrillo …

J’attends l’instant où, il ou elle franchira le seuil à l’heure attendue par le Hasard à se frotter les deux Virgules de l’Improbable sur le lit Point final qui s’enferme dans la malle avec le garçon d’ascenseur et danse avec l’Occasion de la Rencontre au goulot bien proportionné de la bouteille de whisky de compagnie de belle robe à décolleté avantageux de son degré d’Amour…

J’attends l’Ombre qui annonce sa Lumière écarlate sur le mur toilé de vies dessinées comme des épitaphes qui brûlent les yeux et les mains qui tâtonnent sur les lignes courbes d’un semblant de corps qui est le mien par mon infortune de ne connaître le tien …

Il est vingt-trois heures quatre, une nouvelle nuit … je fais ma prostitué…

© Max-Louis MARCETTEAU 2021

La Lune s’invite et le chat s’interroge

Photographie Kaushik Saha

Blog Émilie : récolte 21.08


Il est trois heures du matin. Je me confectionne une tartine de miel sauvage. La Lune s’invite et le chat s’interroge.

J’ouvre la fenêtre. La nuit empeste l’orageux.

Je mâche tranquillement. L’océan ressemble à une perle.

— Tu fais quoi ? interroge ma compagne du moment qui s’est engagée nue et pieds chaussés sur le carrelage en terre cuite à me poursuivre sur le terrain de ma plénitude.

A quoi bon répondre ? Il y a dans une vie trop de questions, trop de réponses qui saupoudrent le vide d’une relation quand certaines sont des arêtes de poissons …

— Je te dérange ?

Oui, tu me déranges. Tu es ce genre de brebis galeuse de l’inconsistance qui circule entre les lignes de vie et que l’on happe par défaut, par inadvertance, au moment d’une distraction ou d’une envie suite à une possible sécheresse sentimentale comme une crème glacée par un été belle gueule au sourire torride.

— Tu m’écoutes ?

Oui, hélas, mes oreilles s’impatientent de retrouver le sein du silence et m’allaiter du velouté de ma tartine de miel par cette nuit qui repose sous le couvercle d’une cocotte-minute… plein feu…

— Je sais que tu m’écoutes.

Je voudrais traire le Temps et boire les heures vanillées sur la plage de sable des amants qui s’aiment jusqu’au cannibalisme …

— Je vais t’accompagner et me faire un chocolat au lait.

Et pourquoi pas un lait de poule ?

— Tu sais, je crois que nous devrions acheter cette maison. Elle nous plaît à tous les deux. Qu’est-ce que tu en penses ?

Je ne pense rien. Si, je pense au mot : berlingot. Le berlingot nantais… toute mon enfance. Elle me manque cette enfance. Quand il est dit : il faut réaliser ses rêves d’enfance … je ne comprends pas ces propos… j’ai réalisé mon enfance … alors que reste-t-il pour l’adulte que je suis ?

— Et puis, il serait temps … je veux un enfant … tu comprends ?

J’ai l’empressement de partir de suite dans une fusée pour la Lune. Une injonction ? J’ai cette intolérance au présent verbe vouloir : « je veux » … « je veux » … si je pouvais l’incorporer dans un béton bien armé jusqu’à la dernière génération de ce monde terrestre …

— Dis-moi, tu crois qu’il va faire de l’orage ?

Il commence à pleuvoir crescendo jusqu’à dru et l’odeur de la terre et du ciel se mélange tel un explosif …

— Mon instinct me dit qu’il serait temps que l’on prenne une vraie décision … tous les deux …

Oui, une première … et une dernière.

© Max-Louis MARCETTEAU 2021

Une solitude qui se rongeait les ongles


« La première camérière entra »* et ressortit trois heures un quart plus tard allongée sur quatre lames de parquet chêne de premier choix fixées par des lanières de cuir le tout porté par quatre solides gaillards cheveux attachés style queue de cheval et costumés à l’étoffe tartan.

Les pleurs avaient pris les mouchoirs en otages et les toussotements étaient débordés par les élans des regrets de cette défunte charmante et d’agréable compagnie… de son vivant.

Le temps n’avait pas le temps de s’arrêter pour souhaiter bonne chance à l’inspecteur Lô-Tho désigné d’office pour enquêter et qui se frottait la partie la moins accessible du dos avec une baguette (et pas de pain) de bambou qu’il avait acheté quelques jours avant son dernier anniversaire au vide-grenier annuel des Huiles Non-Essentielles.

La cadavre sur la table (et pas à manger) imputrescible de dissection avait une figure reposée pour son âge même si le maquillage de fond s’était délayé sur les joues saillantes, et le menton joliment dessiné à la Huntress.

Le médecin qui était légiste à la morte-saison n’avait pas détecté le moindre indice d’un décès suspect… ce qui était fort… suspect. En effet une personne qui mourait naturellement c’était louche, voire inconvenant même qu’un enterrement en grande pompe (et pas à vélo) se faisait à pied le parapluie de la décence ouvert sur le chapitre « Il fait noir quand l’assassin se lève » (Job -24 -14) ce qui était une humiliation au coefficient 120 pour la famille qui n’avait pas assez de mascara sur les yeux pour planquer sa honte.

Rhi (prénom de Lô-Tho, suivez) faisait le tour de la dépouille bien désencombrer de ses viscères et autres tissus qui riaient jaune à la pointe d’un scalpel tout juste sorti de son blister made in china ce qui en disait long sur cet ustensile qui avait parcouru des milliers de kilomètres en cargo dans une solitude qui se rongeait les ongles et appréciait une délivrance sur un corps qui n’en demandait pas tant.

Le légiste conclut qu’il n’avait pas l’indice d’un empoisonnement même frileux, d’une maladie inflammatoire déprimée, d’un kyste farceur anodin, d’une artère encombrée d’une vie bedonnante, tandis que Lô-Tho convenait en chœur qu’il n’avait pas le moindre soupçon d’un meurtre mesquin ou d’un assassinat à la Romaine, pas le moindre témoin à mettre sous lampe de la vérité, bref un corps intact sous tous rapports. Une déception, un outrage. Il se demandait d’ailleurs si elle était bien morte. Il souleva l’une après l’autre chaque paupière : la lumière était éteinte.

Il déduisit très déçu qu’elle était morte naturellement, et il se déboucha pourtant une bouteille de champagne de 33 cl qu’il partagea avec le légiste à l’humeur d’un mitigeur estival… qu’aux premières bulles glapissantes, il se posa cette ultime question : pourquoi était-elle morte naturellement ?

© Max-Louis MARCETTEAU 2021

(il n’y aura pas de suite … c’est un coup à s’embourber jusqu’au cou du stylo avec ce genre d’histoire)

* «L’Espagnole anglaise » – Cervantès – page 197

Au bord de l’eau sur un reflet tout neuf

Photographie Martijn Akse

Blog Émilie : récolte 21.06


J’ai voulu l’accompagner. Elle a dit non. Ce non dans sa bouche raisonne en moi tous les mardis matin à 10h24, l’heure de la signature de l’acte de séparation définitive.

Divorcer n’est pas rien. C’est un tout qui ne laisse rien au hasard. A tout prendre, il ne faudrait rien promettre. Promettre c’est s’engager et s’engager s’est signer un accord … deux accords pour cloisonner le couple.

Aujourd’hui, je maîtrise ma vie… ce qu’il en reste. Ce reste est le fait de la division de nos entités ennuyeuses au milieu d’autres entités assommantes. Et pas un enfant pour solde de tout compte.

Il est mardi matin et je soigne mon oubli au bord de la rivière en compagnie d’une canne à pêche qui semble s’ennuyer au bout de la ligne comme moi au bout du compte.

La canalisation de mes sentiments est une fracture ouverte et j’ai placé une fausse barrière pour la soigner même si je fais semblant de mettre tout en œuvre pour la réparer.

Je souffre à distance. Et rien n’arrêtera cette souffrance. J’en prends soin à la nourrir. Ce lien entre elle et moi nous permet de tenir les longues heures de l’ennui qui nous soutiennent avec ferveur.

Rompre, n’est pas à l’ordre du jour. Jamais. Et me voilà à sourire au bord de l’eau sur un reflet tout neuf qui me fait partager ce moment d’union.

Et voilà que surgit un ornithorynque à la frontière de mon territoire de pêcheur. Et je lui crie :

— Tu vas filer ? hein ! … au trot ! …. animal fumeux… diabolique… tu ressembles bien à mon ex-femme

© Max-Louis MARCETTEAU 2021

Londres se transforme en belle printanière dépensière

Livre de Louis Enault 1876 – Londres – Gravure Gustave Doré – Ludgate-Hill

Blog : Éveil & Vous – Éditions (Challenge du 1er au 28 février)


D’un pas à un autre quand Londres se transforme en belle printanière dépensière de musiques d’équipages superbes ses joies dévergondées inondent en contractions jouissives jusqu’aux sourires de fonds les porteurs de haillons car ici point d’ombrage chacun a sa place … même la pluie.

© Max-Louis MARCETTEAU 2021

La vie s’ouvre à l’effervescence de la farce

Livre de Louis Enault 1876 – Londres – Gravure Gustave Doré – Régates

Blog : Éveil & Vous – Éditions (Challenge du 1er au 28 février)


D’un pas à un autre les théâtres de la vie s’ouvrent à l’effervescence de la farce d’un English-Opera-House sans voix à une Taverne de Nicholson où l’on joue à se faire peur par jugement quand le Punch and Judy avec Toby amuse tous les âges à la dérision d’un tout… une même musique.

© Max-Louis MARCETTEAU 2021

Les journalistes font leurs griffes

Livre de Louis Enault 1876 – Londres – Gravure Gustave Doré – Bishopsgate

Blog : Éveil & Vous – Éditions (Challenge du 1er au 28 février)


D’un pas à un autre Whitechapel l’horreur en panoplie se distingue aux meurtres de prostituées éventrées à l’innocence des bas-fonds de Londres l’émoi collectif surchauffe la tête du politique désempare la police et les journalistes font leurs griffes quand il court toujours… Jack.

© Max-Louis MARCETTEAU 2021

La tradition retranchée à jamais dans le marbre

Livre de Louis Enault 1876 – Londres – Gravure Gustave Doré – Le diner des Orfèvres

Blog : Éveil & Vous – Éditions (Challenge du 1er au 28 février)


D’un pas à un autre les palais royaux d’une épaisseur de tristesse charbonneuse momifient la tradition retranchée à jamais dans le marbre dont le peuple est enserré et lié de religion à un Lord-Maire roi de la Cité qui dicte le cours des existences à tous les niveaux… même du cosmopolite.

© Max-Louis MARCETTEAU 2021

Quand un jésus compte ses épines au bord d’une Tamise

Livre de Louis Enault 1876 – Londres – Gravure Gustave Doré – Arbre géant de Kensington

Blog : Éveil & Vous – Éditions (Challenge du 1er au 28 février)


D’un pas à un autre il est dimanche et le temps dépose le fardeau des pauvres et des nobles sur la même ligne d’horizon quand un jésus compte ses épines au bord d’une Tamise comme baptisée par ces hommes des défauts de leur condition avant qu’ils ne regagnent leurs rôles même dans leur logis …ou leur appartement.

© Max-Louis MARCETTEAU 2021

Il est anobli étalon par un bipède noble pur-sang

Livre de Louis Enault 1876 – Londres – Gravure Gustave Doré – Le Tattersall

Blog : Éveil & Vous – Éditions (Challenge du 1er au 28 février)


D’un pas à un autre se dessine un quadrupède tenu aux mors de la lignée tel un Darley pour créer aux firmaments la rareté d’un cheval nommé Éclipse tout au rapport du brûlot argent il est anobli étalon par un bipède noble pur-sang très bon coureur à ses heures après… quelques bières.

© Max-Louis MARCETTEAU 2021

Les jours s’additionnent au boulier des miséreux

Livre de Louis Enault 1876 – Londres – Gravure Gustave Doré – Vagabonds

Blog : Éveil & Vous – Éditions (Challenge du 1er au 28 février)


D’un pas à un autre les jours s’additionnent au boulier des miséreux sans nom mais non sans lois qui ne s’attardent pas sur demain épouvantail sinistre qui traverse Dudley Street du même tonneau que Clerkenwel l’épidémie du danger frappe chaque jour en masse… sans illumination.

© Max-Louis MARCETTEAU 2021

La Sainte-Ampoule est tout sourire tungstène

Livre de Louis Enault 1876 – Londres – Gravure Gustave Doré – Les Amazones

Blog : Éveil & Vous – Éditions (Challenge du 1er au 28 février)


D’un pas à un autre Les Chevaliers de la Jarretière en « Honi soit qui mal y pense » s’emploient à trôner l’ordre sur le haut du pavé tandis que la Sainte-Ampoule est tout sourire tungstène aux ordonnancements qui s’activent par caste où tant d’ordres… sont en soldes.

© Max-Louis MARCETTEAU 2021

Les rêves dans le lit froid de la misère

Livre de Louis Enault 1876 – Londres – Gravure Gustave Doré – Famille de marins

Blog : Éveil & Vous – Éditions (Challenge du 1er au 28 février) et Jo « promenades elliptiques« 


D’un pas à un autre la mort est une question de vie une transmutation d’un état à un autre en filigrane son sceau déborde invisible sur tout vivant même sur les étoiles du Pont Westminster Bridge où vacillent les rêves dans le lit froid de la misère qui de tout temps tient … sa réputation.

© Max-Louis MARCETTEAU 2021

Aux goûts nuancés le vivant s’affronte

Livre de Louis Enault 1876 – Londres – Gravure Gustave Doré – Saint Paul

Blog : Éveil & Vous – Éditions (Challenge du 1er au 28 février)


D’un pas à un autre la langue des districts se façonne d’une seule respiration traverse toutes les artères de Chelsea des artistes aux quais de la Tamise en traversant the Strand aux goûts nuancés le vivant s’affronte aussi par les us et coutumes sous un seul drapeau … au bel accent.

© Max-Louis MARCETTEAU 2021

L’Impériale fait Street à tous les coups

Livre de Louis Enault 1876 – Londres – Gravure Gustave Doré – Encombrement

Blog : Éveil & Vous – Éditions (Challenge du 1er au 28 février)


D’un pas à un autre à l’Impériale fait Street à tous les coups du Crosby Hall au bar à huîtres de Lynn à Fleet Street que voyageurs parisiens aux travailleurs à huit shillings la semaine vibrent sur les pavés aux sabots des chevaux par voix des conducteurs qui ne sont pas chafouins … dans les bus.

© Max-Louis MARCETTEAU 2021

Beauté tracée à craie

Livre titre Vieux maitres anglais de Fritz Stahl – Oeuvre Gorge Romney

Blog : Éveil & Vous – Éditions (Challenge du 1er au 28 février)


D’un pas à un autre portrait à nu sans fard d’une Emma Hart de beauté tracée à craie comme tout un chacun défie les cartes de son destin elle brille de chambrière en Lady Hamilton à la magie d’un conte de fée entre révolution et fin d’un règne son échafaud est un galetas… qu’il l’a étendue.

© Max-Louis MARCETTEAU 2021