Film de William Wyler – 1953 – Audrey Hepburn – Gregory Peck
Éveil & vous – Éditions : #recreature – 31/31 – L’ensemble des 31 mini-textes de ce challenge ICI
…foi de celle qui sauve quoi qu’on en dise des tourments des pardons des rancœurs de la pauvreté de l’effacement à celle qui ouvre la voie du possible don de soi à l’autre comme d’une eau qui va à son fleuve naturellement ainsi sauvés Lotus et l’Hamour prennent le chemin d’une destinée heureuse ….
…se retranche l’idée funeste de l’homme possédé de sa maîtresse vengeance se roule à ses pieds de tenir sa promesse quand une cartomancienne de Marseille présente la carte du pèlerin comme un changement de cap sur le devant de sa scène un nouvel acte de foi…
… déguisée la vengeance en met de choix mine de rien aux mines des intéressés enveloppés de Lunettes déformantes en paravents et manipulés par leurs sentiments sincères qui se reproduisent au gré des ébats et joutes de corps à corps dévergondés et jutés…
…poison d’office à l’entrée de l’antre à l’âtre de l’être le Triangle fait triptyque sur le tableau des amants possédés d’eux-mêmes à l’habillement d’une bulle d’Amour que rien ne vient troubler en apparence quand les dehors s’arment d’une fatalité déguisée…
…devenir pour exister peut-être encore quelque part dans le cœur de l’aimée et tenir sous les houles des nuits jusqu’à la Lune prochaine qui attend ses premiers tourments sous les roues épaisses des angoisses qui broient les pétales de Roses parfum poison…
… lettre qui s’oppose à la parole quand l’air est tenu par son regard de trahison les Émotions se chahutent les larmes se sèchent sur la plage du regret dont le sable est grain irritant au sensible de l’égoïsme de l’homme au parloir de sa biographie fait plainte…
…cachot les mots noyés dans l’insalubre l’homme les écrits sur le parchemin de la jalousie qui s’enflamme comme un bûcher par une prière hérétique d’un Hiérophanteaux yeux de corbeau aux lèvres d’un bleu méthylène que rien n’arrête même une croix extatique…
… souffle de vie qui sème le printemps des amants retrouvés tel le rugissement du Lion fait constellation par écho aux brillants d’étoiles à la nuit quand les griffes de l’Amour s’enracinent dans les chairs l’abandon jouit et les blessures de l’attente se referment en leur cachot…
Bon alors, je m’y colle pour la cinquième fois. Quoi qu’il en soit je suis heureux d’apporter ma pierre à l’édifice de cet Agenda Ironique qui dure depuis plusieurs années.
Je ne suis pas très prolixe sur ce genre de domaine et pour informations voici des liens (la genèse) : ICI ou ICI Et celui du mois de Juillet 2021 chez : Victor Hugotte
Le thème : Fable
J’explique : la fable est de tout temps parmi nous entre le mensonge et l’imaginaire en passant par l’érotisme et le pamphlet, elle couvre tous les pans de la société. Le récit nous transporte où nous enfonce qu’importe la fable est la chair de notre chair sans nous en rendre compte, qu’elle soit anodine ou prégnante.
Je vous propose de composer un texte (prose ou poésie – long ou court) dans le genre qu’il vous plaît (fantastique, utopique, commun, amoureux, journalier, carnet de bord, romantique, animalier, érotique…) le tout… Ironique.
Et pour « faire » bonne mesure, une citation à placer où bon vous semble dans le texte proposé :
« Une lettre se détache de notre nom et nous ne sommes déjà plus » Edmond Jabès : Le Livre des Questions Tome 2
Les temps alloués : – Du mercredi 4 août au vendredi 27 août 2021. – Vote du 28 au 31 août de la même année.
Faites savoir par un commentaire et un lien quand votre œuvre est en ligne sur votre blog.
…s’estompe la Coupe des ombres pendues de la Mort à son chevet au sourire entendu qu’elle n’avait pas déployé loin s’en faut son geste fatal et fait passage au filtre d’Hamour ranime les fibres de Lotus qui s’impatiente maintenant de vivre par excès quand le défaut était sa signature…
…froid sans vergogne gagne son terrain et le corps combat à mains nues quand l’âme prie à l’indulgence que l’ermite Hamour entend l’onde de cet appel du secours sur sa route de pèlerin déchu aux Traces qui font dessins de son épreuve la nuit enfin s’estompe…
… raison pliée sur elle-même la vie tient son fil à bout de bras au parterre des fractures la bouche ouverte comme une dernière lettre à prononcer un dernier souffle à soutenir mais l’air est sec en son Désert tout salé à ses lèvres elle l’appelle déjà le corps trop froid…
… d’Amour les couleurs devenues floues se délavent sur fond de fard sur la route d’un retour sans fin les larmes inutiles se glacent dans le fond des yeux et la gorge nouée jusqu’à l’embranchement interne de cet ombilic froissé de douleur quand un Arbre surgit sans raison…
… mensonges qui frappent jusqu’à la terre aux mille pas de la trahison se déforment à l’intérieur du corps et l’assomment tel le forgeron à sa Force fait dessein de produire une arme fatale à l’ennemi désigné par excès de l’avoir aimé à sa cause avec son égoïsme d’Amour …
…sentiments photographiés sur la plaque Rouge de la joue giflée par l’effervescence d’un décroisement d’Amour et d’une liaison haute tension fébrile dépouillée de sa substance comme d’un oxygène carbonisé par le tissu des mensonges…
… ombre chemine à l’Ombre de son ombre mine de rien gît en fond la mine de l’harmonie au sourire tissé à l’envers à la denture acérée du Pouvoir sur l’autre rive de l’Amour les étincelles de la discorde soufflent sur la concorde du couple par effet d’un essoufflement …
… conte à conte font l’histoire d’une vie à vie et à deux doubles vies à double tour la passion est une spirale qui n’attend pas le quotidien pour l’emporter sur le Chariot des habitudes tirées à quatre épingles à devenir momifier comme des meubles à l’ancienne cirés de suffocants souvenirs…