Dessous sens dessus dessous

Photo_chambre_manque_nom_du_photographe

Photo_chambre (manque_nom_du_photographe)

Blog popinsetcris contrainte écriture.


J’ai le nougat à l’envers cet après-midi. Oui, c’est assez caduc comme mot (ou obsolète dans l’argot des puristes). J’assume, même si je ressens une fumerolle de protestation dans vos yeux, aux paupières sous-tendues !

J’aime poinçonner certains mots et rien à voir avec « le poinçonneur des lilas ». Je ne dis pas que c’est rédhibitoire… ce métier, quoique je crains un problème au niveau des métacarpes, une arthrose galopante… en sous-main. Et puis, aucun rapport avec le nougat en question, même sous-entendu.

Par ailleurs, je ne vais pas plonger la tête la première sur la phénoménologie de la chose, car je l’aurai dans l’os… je sais c’est facile et je crains là aussi un retour de « manivelle ». Franchement, il y a des expressions à faire pisser un méat sur le pylône d’un 20 000 mots avec… sous-titres.

Bon, allez, je vais rejoindre mon strapontin, le film va bientôt commencer : « Vingt mille lieues sous les … » draps.

© Max-Louis MARCETTEAU 2018

Une histoire de dessous ? Chapitre 3/3

Bugs Bunny

Bugs Bunny

Je suis prêt à prendre l’anse de la tasse de mon café bien chaud que je viens de passer aux µ ondes, quand une nouvelle fois la sonnerie de la porte d’entrée retentit. Il était moins une que je renversais mon arabica en le déposant prestement sur ma table basse du salon. Et je cours, pensant naturellement que je vais trouver mon adonis de livreur me faire ses excuses et reprendre sa marchandise. J’ouvre, et là, que vois-je : Sasha ! C’est vraiment pas de bol. Elle est adorable, mais elle a le don de s’incruster. Une plaie, un fléau sur deux pieds, un cactus en robe…

— Ah ! Tu te réveilles enfin !
— Comment ça, je me réveille ? Je suis debout depuis au moins une heure !
— Je te signale que tu es couché, là, présentement.
— Couché ?
— Oui, mon Amour. Tu es à l’hôpital, suite à une palette tombée sur ta voiture quand tu as doublé un camion… il y a une semaine.

© Max-Louis MARCETTEAU 2018

Histoire de dessous ? Chapitre 1/3

Blog lateliersouslesfeuilles : défi à vos claviers #3


Il y a un dessous posé sur la chaise, ce matin. Et je reste devant, de toute ma hauteur, je l’observe l’air interrogateur. Il en manque un, de dessous : la culotte. Ça fonctionne par paire les dessous féminins, comme les chaussettes. Non ? Étrange. Je refais un tour de mon appartement de vingt-huit mètres carrés moins les poussières. Rien. Ce qui est mystérieux c’est que je ne porte pas de… soutien-gorge et je ne me rappelle pas avoir eu une compagnie féminine depuis un certain temps. A moins que la personne en question ne portait pas de culotte. Cependant, je reste perplexe pour le soutif.

En attendant, tranquillement, je vais me faire un café. J’ai pris ma journée. J’ai tout mon temps. Le soleil ce matin s’est réveillé de bonne humeur et je le vois vivifiant au travers de ma porte-fenêtre qui donne sur mon balconnet… Enfin bref, je suis d’une humeur certifiée agréable avec cependant ce titillement vestimentaire que je n’ose toucher, d’ailleurs.

Quand, l’on sonne à la porte : drinnnggggg… plinggg… sinnnggg…clinngggg. A demi-nu mais avec décence en cette heure et interrogatif sur cette sonnerie indécente qui m’a fait sursauté, je vais ouvrir.

Je suis un tantinet étonné de voir une beauté masculine sur mon seuil qui aux pieds a pour dessin des Mignons. J’en suis soufflé.
— Euh… vous désirez ? dis-je un peu enroué par l’émotion encore non assagie.
— Je viens livrer une palette de draps à cette adresse. Vous êtes M. SACTIF Pilou ?
— Oui, oui, mais je n’ai pas commandé une palette de draps !
— N’empêche que vous êtes bien M. SACTIF et le bon de livraison se glorifie d’être juste.
— Mais enfin je ne suis qu’un particulier que pourrais-je faire d’une palette de draps ?
— Les revendre.
— Je crois que vous allez rapporter cette palette d’où elle vient et illico. (je m’aperçois que je perds patience)
— Impossible. Veuillez signer là, S.V.P. (le garnement bellâtre me présente une tablette tactile avec une seringue)
— Je ne signe pas une chose que je n’ai pas commandée !
— C’est votre dernier mot ?
— Comment : mon dernier mot ? Qu’est-ce que cette histoire ?
— Qu’importe ! Je vais signer pour vous.
— Mais que non, donnez-moi votre tablette…

Un moment de prises de mains et de corps qui fait gagnant l’avantageux hâbleur en un tour de passe-passe et me voilà sur le cul. Oui, oui, sur mon seuil, là, comme un égaré.

— Je tiens à vous remercier M. SACTIF et bonne journée.

Je n’ai pas le temps de répliquer, de me relever, d’apporter une moindre protestation que me voilà crucifié sur pied, le fanfaron est déjà monté dans son camion, démarre en trombe.

Voilà, je chois dans tous les sens du terme et la palette est dans l’allée de mon jardin. Incroyable. Je me relève et je vais appeler de suite la société qui m’a livrée ce colis encombrant. Et de plus je m’aperçois qu’il m’est impossible de sortir ma voiture. Je rage.

En fait, je constate amèrement que je n’ai aucune adresse à qui… m’adresser. Société fantôme ?

(à suivre …)

© Max-Louis MARCETTEAU 2018

Dessous

Oeuvre de Irene Sheri

Oeuvre de Irene Sheri

Dentelle, satin, soie, à ces tissus le pouvoir,

Entier des premières caresses de choix,

Sous couvert d’autres textures accessoires !

Shorty, string, tanga, balconnet, bustier,

Ouvrent ces clairs de lunes au regard loi

Unique de l’aimé qui de nuisette tamisée,

Soumet sa guêpière à son body, à ses mains !

© Max-Louis MARCETTEAU