Les écrivains se trépassent …

Photo - Robert De Niro

Photo – Robert De Niro

Défi de Lili littérartiste Poésie de l’aléatoire N°3 (projet d’une lycéenne, à
encourager, participer)


Les écrivains se trépassent de mot à mot

Défiants les éléments du langage du vif

Les lignes s’enrôlent de force liée au dos

Subissent la volonté du tyran de l’abusif

 

Et le monologue s’engage au « gueuloir »,

La respiration s’irradie, se déplie, se fuit,

Puis s’impose aux phrases sur le perchoir

De l’ambiance, s’émerveille ou se vomit

 

D’un seul élan à ne tenir sur les jambes

Du raisonnable s’efface le tiers, le quart

Si la totalité alors d’un effet tout flambe

Tout suffoque et à reprendre sans tard-

 

Dé les jeux du phrasé remoulinent d’ici

A là dans l’heure, le jour, un tiers ou quart

La semaine et le tout se refond du souci

Et ainsi va l’écriture en tenu de bagnard !

 

© Max-Louis MARCETTEAU 2018