…bûcher le Lac de l’Espérance flambe comme un cierge en manque de martyrs et les heures se vident au creux du corps en perdition sur les flots de l’apaisement embarqué à tort dans les bras de la première étoile de trahison …
… annonce qui prend la parole et souffle les images au Lac des Songes et saupoudre des sucres fleuris aux souhaits déguisés en pêchés orignaux dénoyautés des prières ancestrales de la morale pendue en crémaillère au viril bûcher …
… plaisir à loisir à saisir puis dégrossir à rosir toutes fesses nues au chant du Lac de la Haine de tenir le fouet du repentir sur la table à cuisiner le désir à sa friande envie de sortir de son état naturel pour lui polir le cuir …
… renaître du Lac de l’Oubli par la magie d’un souffle qui vous aime encore et malgré tout les défauts à dépouiller l’âme d’une vertu qui s’entendait à flageller sa chair par des obsessions de franchir la ligne haute tension du plaisir …
… néant dépossédé du Lac de la Mort s’étourdit à tourner bourrique en amant infructueux de ses avances aux seins de la Vie aux sous-multiples de vies qui s’enferment pour se créer s’encoquille pour s’inventer quand d’autres s’enterrent pour renaître …
… vagabond de l’esprit dans le Lac de la Luxuriance est Maître de séance des bibliothèques qu’il fait jouer par des citations sur la scène bariolée des lucioles étoilées jusqu’aux drames des virgules qui chutent sur le rond point du néant …
… lunatique renverse la tête en arrière à la génuflexion d’une phase aux yeux globuleux d’un Lac de la Tendresse qui s’ennuie d’être seul sur le rebord d’un temps qui s’empiffre de secondes courbes au déphasage d’un espace-temps vagabond …
… Lyre et tâtonner sur les premières syllabes du Lac de l’Hiver cendré par le trait gras de la mine qui sourit à large spectre comme sur l’image dépeinte sur le chevalet de l’artiste à demi-pinceau au caractère lunatique …
… d’aventures la Lune pourrait en écrire un univers entier bercée par le Lac de l’Allégresse sur le pont en lianes des mots qui se tiennent à l’apex sous l’éclairage à haute tension d’une voix lactée de la constellation Lyre …
… magnétique le cœur de Terre est attiré par les dessins de Lune au passeport de l’alliance du Lac de la Félicité à l’amour désintéressé aux passions braisées anciennes et dédiées à la curiosité humaine aux desseins d’aventures …
… confiance seule bouclier devant le sourire en herse du Lac des Tourments à l’affût d’une fissure sur le paravent du destin gravé par le hasard qui s’ennuie de tenir la chandelle de la bien nommée Déterministe qui frappe à la porte du libre arbitre en filigrane…
… lumineuse est le retour de la réalité qui après avoir dormi sur les lauriers aux teints fleuris des vérités un Lac de l’Été accueille les rescapés sur une terre de Lune qui s’était assoupie par le froid de l’indifférence …
… évaporé l’humain dans sa demeure Terre entre l’univers matière et son univers neuronal la Mer des Vapeurs l’entoure au bout de sa victoire éphémère sur l’élément conscience de sa pesanteur en perdition lumineuse …
… créer les parcelles de Temps humain sur la Mer des Ondes et transcrire en file indienne les octets rupestres de notre civilisation aux dents longues de pouvoirs et de n’atteindre que la cime d’un rêve déjà évaporé …
… d’antan d’une Mer de la Tranquillité en apparence les images gravées aux pixels des empreintes de l’homme qui s’offre des mots à haute définition à l’heure de la Pleine Lune tout reste encore à créer …
… avenir déjà inventé par l’homme sur le dos des hommes par d’obscures manipulations qu’une Mer des Écumes il ne restera quand les pleurs auront navigué sur le ventre du désespoir et traversé le faux regret d’antan …
… défaut dessiné au cœur de la Mer de la Sérénité suinte un trop plein de folie emmurée à ses dépens à l’impossible effet de libération se griffe le mot en attente de vivre …
— Vous êtes bien tendre mon ami, ce matin. — Je viens vous jardiner ma douce amie. — À mon plaisir d’avoir accepté au bal votre émeraude ? — À votre rayon de lumière qui jaillit de vos yeux entre vos feuillages en ce lever désirable. — Je ne suis pas un arbre, grand vaurien. — J’attends de vous un renouveau de notre amour cendré. — Le Phénix n’est pas à l’ordre du jour et votre espérance me fait sourire. — Je suis encore cette graine qui germe d’un amour vrai en votre territoire. — J’ai bien peur que vous deviez vous contenter de vous-même… — Eh bien, voilà un soufflet qui me contrarie jusqu’à mon chapeau. — Votre chapeau est aussi de la partie à danser avec votre caractère ? — Vous sous-entendez que j’ai pris un coup de soleil ? — J’entends parfois que vous avait à la place de votre cerveau de la mousse. — Il faudrait me ménager… à l’occasion. — Allez courir la gueuse pour vous distraire alors que moi je ne suis qu’une insatisfaite et une drôle de mine…
… déesse au regard maternel sur la Mer des Nuées une traîne au coin de l’œil de la nébuleuse de l’affection teinte le pourtour de la rondeur en demi-lune d’une Lune qui navigue sans perdre la face …
… raison gardienne du Noyau Raison Mère dans un écrin coffre-fort de la Mer du Nectar souhaite renaître par le désir de vivre en pleine conscience comme une brûlure d’étoile sur fond Lactée d’un sein évadé d’une poitrine généreuse d’une déesse …