Cercle le visage du paysage

Photographie Iotop 2022

Agenda Ironique Janvier 2023 (172 mots)


La friandise du mot péché entre la langue possiblement grivoise ou vertueuse au boudoir bondé de corps émanant de friboles… de frivoles envies d’empaler les désirs aux sourires de dragons dessinés à la bince… à la pince de crabe l’aménité du receveur de moments libertins tenait en sa besace un livre à la marée montante du plaisir se saisissait de page en page l’arc-en-ciel qui cercle le visage du paysage pour le caresser tel le soulager de nuageux et poudreux pouilleux déviants bipèdes chaussés d’intentions en actes délictueux ouverts à la nature prédestinée à se tenir aux quatre saisons de cycles à fruiter ses libidos aux végétaux tendus à la sève renouvelée par effet d’aimer à l’être aux courbes offertes à la prédominance du changement que le receveur devenait une entité à discourir devant ses hôtes par une langue rose titillant à l’envi des syllabes en transes par sa voix au parfum filigrané de chœur que ce tout de monde se pâmait au seul mot dont l’amen se syncopait… à ta friandise…

© Max-Louis MARCETTEAU 2023

Aux goûts nuancés le vivant s’affronte

Livre de Louis Enault 1876 – Londres – Gravure Gustave Doré – Saint Paul

Blog : Éveil & Vous – Éditions (Challenge du 1er au 28 février)


D’un pas à un autre la langue des districts se façonne d’une seule respiration traverse toutes les artères de Chelsea des artistes aux quais de la Tamise en traversant the Strand aux goûts nuancés le vivant s’affronte aussi par les us et coutumes sous un seul drapeau … au bel accent.

© Max-Louis MARCETTEAU 2021

Polissons le romantisme au XXIème siècle à la langue du dandy.

Photographie - Pierre Desproges

Photographie – Pierre Desproges

Publions notre minute de Mr Cyclopède le 18 avril 2018 par La jument verte


Il y va du romantisme comme de la culotte de cheval de la concierge. Il est présent dans les milieux timides et dans les écuries des ladys à se faire retrousser pour quelques louis.

Et ce fameux Louis à l’aura particulière aura la bonne mine de draguer … courtiser la Laure de l’office, Lady en ce lieu où tout est dit de la rumeur aux faits certains. N’est pas maître de tout et maîtresse de l’envie prend les commandes si ce n’est le Dandy Louis à pâtir de la chose déjà entendue à l’acte en un seul …

— “Comment ? Regardez, c’est simple.”

Déguisé en livreur de pizza, il sonna à double dring quand apparue la Laure en tenue string en frac masculin tout aguichante et pourtant toute retenue d’un mot de trop, elle s’annonça être la maîtresse de maison qui avait commandé la pâte cuite et ses contenus.
— Je suis la bonne pâte qui vous livre et …
— N’en dites pas plus mon bon de votre bonne langue, vous êtes prévu pour l’entrée …
— Alors, ça alors … dit le livreur de pizza, les yeux rivés sur la poitrine d’une belle assise de la Lady.

Ainsi le Louis est passé du chasseur retrousseur à retrousser. Alors la Laure de son romantisme du XXIème arrondissement imposa sa discipline et polit le polisson par sa politesse de bien belle manière ce Louis d’alors.

— “Étonnant ! Non ?” dit le livreur de pizza les fesses à l’air de rien bien chaudement fessées.

© Max-Louis MARCETTEAU 2018

A

Blog de girlkissedbyfire : défi 52 Semaines 2018 (8 ème semaine : A)


A déborde dévore l’Arc-en-ciel de ce nous Argile tombeau tu viendras bien assez tôt A ta couronne offrir la comédie bossue déchirure de vies à l’issue sourire de l’Ange déchu Amuseur des corps ravisseurs d’orgasmes A la position d’un tout possessif signé en bas de page du lit d’une Âtre flambant nos voix nos doigts nous étions déjà cadenassés au bord du gouffre les peurs de ventre à ventre de sexe à sexe à éjaculer tout ce A en nous d’égoïste de sa dictature d’Aimer totalement de tout son poids nous A écrasé par la foi Accolade froide du croyant de la passion Agneau toujours égorgé au mauvais moment aux tremblements des doutes peuplades qui parades de coupe-coupe à nos estafilades pirates de toi à moi A la grâce de nous nous sommes froissés entre papiers à mots décousus et draps aux ébats aujourd’hui trépassés nous sommes sur la terrasse de notre crépuscule A l’impasse de la grimace du A ce vorace qui entasse non loin de là les souvenirs vivaces qui gangrènes nos heures Abandonnées sur le parvis d’une église à la chorale de mon cierge pris en main A Abdiqué à ta langue de chatte satinée A l’endroit incliné nous étions à nous bénir A nous dominer A nous buriner A nous déraciner et puis le souffle nous A manqué au dernier degré de notre ciel illuminé orages sans pluie A claqué … et Nous Aussi …

© Max-Louis MARCETTEAU 2018

Impromptu érotique

Oeuvre de venditoagency.com

Oeuvre de venditoagency. com

Atteindre ta langue, lentement, ressortir une salive onctueuse. Pénétrer lentement sur le bord d’une lèvre inférieure, saliver entre nos langue nouées de désir violent. Étendre chaque seconde une plage de câlins. Boire de ton eau dans ta main fraîche de désir anal, je sillonne les rebords humides, tiédeur en ébullition d’une envie pressante retenue à chaque moment sismique par un sourire. Je contourne tes flancs par des caresses académiques, m’arrête et reprends dans l’instant, dans le sens inverse de ce mouvement. Ton ventre est une île de désir qui s’imprègne sur mes lèvres avides d’aspirer  toutes les particules vibrantes de cette surface érotiquement câline. Nager à l’intérieur de ton nombril. J’arpente avec un doigt câlin l’entourage d’un sein frémissant sur la pointe exclamative d’une érection. Je remonte sur ton épaule gauche, ta main posée sur le dessus de ma main accompagne ce mouvement sur la houle de ton bras qui se déplace horizontalement sur le drap satin du dessous. Mes lèvres collent un bisou sur ton coude, articulation  qui s’applique aux avant bras qui m’entoure magiquement. Tu te retournes sur le dos d’un seul élan et je m’écarte pour admirer deux vallons de douceur. Ils sont adorables, admirables de proportions je vais pour chacun d’eux d’une caresse et d’une langue lécher cette surface envoûtante. Je remonte mes deux mains sur l’épine dorsale et enveloppe tes épaules de caresses en un massage intime. Tu te cambres et tes fesses amoureusement présentées m’offre un sillon avantageux à deux orifices flambant de désir. Un doigt jubile sur le premier anneau soigneusement épargné de mon attention mais qui aujourd’hui est, dans cet assaut, l’initiateur de mon envie. Ma salive humecte mon index, et doucement, circulairement, j’introduis dans ce nouvel espace, un socratique événement. Tu gémis, tu remues, tu te courbes, tu t’infléchis. Je turbine l’endroit de cet envers lentement et tourne et retourne mon doigt pour en passer un second. Tu es expansive, explosive, dynamite et ne retiens plus tes cris. Je change de position et ma langue s’enhardit au contact de ta coupole de désir, sur ton volcan ouvert au passage de ma langue …

©Max-Louis MARCETTEAU