L’empreinte d’Anna

Oeuvre de 1913 de Philip Alexius de László - Anna de Noailles

Oeuvre de 1913 de Philip Alexius de László – Anna de Noailles

Une fois n’est pas coutume, je me suis exercé à un « exercice de style » avec les derniers vers du fameux poème « L’EMPREINTE » de Anna de Noailles (1876 – 1933) sur l’avis d’Ibonoco  🙂


«

 la vie,
tel serrement
ravie
mon enlacement.

le monde étalé,
de son eau
âcre et salée
roule comme un bateau.

le pli des collines
ont vu fleurir
aux branches de l’épine
mon désir.

la verdure nouvelle
des fossés
comme des ailes
tant pressés.

mon domaine
ma persistante odeur
de la tristesse humaine
de mon cœur…

»

La décoration habille la nudité par effet d’espoir

Image_Chanel_N°5_deco

Image_Chanel_N°5_deco

Blog de girlkissedbyfire Défi 52 semaines N°49 le mot : décoration


La décoration habille la nudité par effet d’espoir
Au détriment de l’authenticité … sans paillette
Et saupoudre la vision ingénue au diffamatoire
L’odorat délicat à la migraine en cette indiscrète

Qui s’impose et se décline à toutes les nuances
Et s’offre impudique sur la poitrine du vif brave
Ou tissu cercueil à l’honneur mort d’importance
Au moment de sauver son égoïsme elle se gave

Séduisante indécente le temps l’use ou l’enferme
A défaut de la perdre, de l’ignorer, de la brûler
Elle ne s’offense pas de l’indifférence en terme
De mots à l’humain frivole elle est manipulée …

© Max-Louis MARCETTEAU 2018

De la nature humaine cette plante enracinée

Dessin animé - La belle au bois dormant - Maléfique - 1959

Dessin animé – La belle au bois dormant – Maléfique – 1959 – (traduction : oh, ils sont sans espoir.
Une véritable honte pour les forces du mal
)

Blog de girlkissedbyfire Défi 52 semaines N°47 le mot : nature


De la nature humaine cette plante enracinée
Déraisonnable décalée délinquante disséminée
Décidée à s’implanter en son autodestruction
La Nature prend les mesures par injonctions

De la nature humaine ni bien ni mal considéré
Ni question existentielle ni d’éternité à se figurer
Ni désir d’aimer ni de reproduction à se saturer
Elle n’est qu’une meute en rage de s’être égarée

De la nature humaine le progrès est un virus
Le pouvoir une balle traçante l’avenir un rébus
La guerre un besoin et la paix une aubaine
Tout est dit pour l’Homme laves-toi de tes peines …

© Max-Louis MARCETTEAU 2018

Assise sur la nue table … nue de toi à l’ombre tes reflets

Oeuvre de Wolinski - Paulette

Oeuvre de Wolinski – Paulette

Blog de girlkissedbyfire Défi 52 semaines N°46 le mot : table


Assise sur la nue table … nue de toi à l’ombre tes reflets
S’échappent des pensées aux positions de tes couplets
Orgasmiques dessinés sur les revers de tes fous désirs
Ton Lotus s’exprime au partage vrai enfin de nous unir

A la présence de nos corps à l’accouplement du jouissif
Où la respiration s’ébroue la peau s’affirme être douce
Et rissolée de nos effleurements nourris et récréatifs
Tout en Nous se cabre, s’électrise puis se trémousse

La beauté de ce moment est une signature de l’Amour
Au défi sucré salé de s’imprimer sur la toile bleue d’âme
Qui Nous porte en débordement et raison de ce parcours
Sincère Nous sommes maintenant une seule flamme …

© Max-Louis MARCETTEAU 2018

Lumière de l’étonnement au tonnement de l’éclair

Film de René Clair - La beauté du diable - 1950

Film de René Clair – La beauté du diable – 1950 – (traduction : « L’enfer est moins cruel que les humains« )

 

Blog de girlkissedbyfire Défi 52 semaines N°45 le mot : lumière


Lumière de l’étonnement au tonnement de l’éclair
Les pupilles se dilatent affrontent la nature d’effets
Fermentés a son histoire salée d’essais à décoiffer
Ce premier regard défiant et d’un tout assoiffé

L’humain s’agenouille sur la terrasse herbeusement
Figurée des organismes naturels aux cellules kyrielles
Et dessine dans son primaire cerveau les enlacements
Et liaisons intelligentes qui s’imposent au surnaturel

La divulgation de secrets le dresse maître alchimiste
Aux âmes peureuses et indigentes salivent la fable
A ce dieu à ce magicien qui d’un coup d’oeil liste
Ses proies a un contrat de vie éternelle … en diable !

© Max-Louis MARCETTEAU 2018

A la nuit les lampadaires prisent le vent chaud

Oeuvre de Pierre Amédée Marcel Beronneau - Orphée à Hadès - 1897

Oeuvre de Pierre Amédée Marcel Beronneau – Orphée à Hadès – 1897

Blog de girlkissedbyfire Défi 52 semaines N°41 le mot : nuit


A la nuit les lampadaires prisent le vent chaud
Des amours égarés dans l’ombre des remparts
Adultères aux coutures des années charnières
Et le sans-logis porte sa voix à l’immonde goulot
Des traumatismes qui s’ouvrent sur le brancard
Traite d’une vie dérisoire faite de sable et d’hier

Ratés qui se roulent en boule dans le vil carton
D’hiver au seuil d’une porte toujours automnale
Les chapitres se brûlent à la bougie des démons
Et l’Amour n’a qu’une seule signature musicale

Et les être se rencontrent, lient, se délient à corps
Perdus aux confins de leur passion toutes couleurs
Dans les sangs les fibres à nos mots boutons-d’or
Mon Amour ton ivresse me manque à toute heure …

© Max-Louis MARCETTEAU 2018

Elle est partie un soir sa valise son manteau

Oeuvre de Malcolm Liepke

Oeuvre de Malcolm Liepke

Blog de girlkissedbyfire Défi 52 semaines N°38 le mot : métal


Elle est partie un soir sa valise son manteau
A nue sur la peau de chagrin feutré de vide
De l’amour dynamité à trahison de l’hidalgo
La rue comme un appel de liberté sordide

Elle s’évapore telle une pluie d’été la main
Dans le sac des pleurs la nudité du temps
Entre les cuisses son indécence en oursin
La rue comme un appel de liberté de tyrans

Elle s’écroule sur le trottoir de l’indifférence
L’œil métal de l’autre grain de sable raturé
Le souffle travesti en SOS sourd à l’alliance
La rue comme un appel de liberté saturée !

© Max-Louis MARCETTEAU 2018

Que j’aime le premier te voir nue…

Oeuvre de Fatima Tomaeva

Oeuvre de Fatima Tomaeva

Blog popinsetcris contrainte écriture (mots définitions)


(poème de Alfred de Musset revu)

Que j’aime le premier te voir nue ! les bras,
D’abord élancés, tentaculaires se déployant !
Et puis ton buste, sex-appel, telle Lady Gaga,
J’étends mon regard en toile de fond, amant ;

C’est le temps de cette année – Oh ! possible,
Enchevêtrement des Lady aux frissons du sofa,
Elles s’exposent à la déraison du corps à l’Athéna
(Se conjurent de chasteté et osent l’irrésistible),

Que j’aimais ce temps d’hier, ces femmes saines
Aux désirs d’être aimées entières, visibles, reines,
Comme tu l’étais Mon Amour, sous notre toit !

Oh ! dans tes longs regards, j’ai passé des nuits,
A caresser tes longs cheveux de lionne – sans bruit,
Au matin, tu me murmurais que j’étais ton… Roi.

© Max-Louis MARCETTEAU 2018

Après-midi à la maison

Oeuvre de Alex Lashkevich

Oeuvre de Alex Lashkevich

Blog de girlkissedbyfire : défi 52 Semaines 2018


 

Au jour levé à l’ivresse
Pose mes lèvres d’ici
Rose parme sur fesses
Entre ta douce galaxie
Suis à toi en caresses

Mon agréable amour
Indécents contours
Désirs de tes atours
Invitent aux labours

AIME TES COURBES

Lit en mes doigts
Allégeance pour toi

Mille ans je te fourre
Androgyne de nous
Irréversible vautour
Source sans tabou
Oses toi à moi Nous
Narcisse mon Amour !

© Max-Louis MARCETTEAU 2018

Histoire de Q Q O Q C C P

Qui de l’ivraie du bon grain,

d’avance, sait faire la différence ?

 

Quoi en chacun de nous, nous fait

développer le levain de médisance ?

 

Où s’agrippent ses griffes si ce

n’est sur les parois du délicat ?

 

Quand les routes nous la font

croiser, nous sommes renégats !

 

Comment pouvons-nous croire à

l’humanité submergée de ses tares ?

 

Combien de temps dureront encore

nos nuits sous ses pâles étendards ?

 

Pourquoi le comportement humain

se signe des défauts de l’Homme ?

 

© Max-Louis MARCETTEAU

 

Au clair de lune

Au clair de lune les cendres s’éparpillent

sur les yeux mis en rang d’oignons

Prêts à pousser au premier rhumatisme

printanier d’un paranoïaque Néron.

En attente de respirer les fleurs de vies

avortées par manque d’attention

Les vers de terre ripaillent de racines

humaines au clair d’un sermon

Que prêche un Christ égaré sur une

terre chrysanthème, sans rédemption !

© Max-Louis MARCETTEAU

11ème mois avec Toi

 

NOUS, ciel azur puni de nos incertitudes,
Obsédé d’une éternité des Bermudes,
Vois quels orages sourds d’inquiétude
Et de désert du manque en solitude
Marécage du temps de l’Amour dénude
Brise l’âme aux pinces d’une froide lassitude
Répand le mot mourir tout propre et prude
Entre NOUS s’étend notre Croix du Sud.

©Max-Louis MARCETTEAU 2017

10ème mois avec Toi

Ouvres tes mains, ton âme est là, perversion de Vie,
Combles mes nuits en plein jour, à mes heures roussies,
Tout étourdie de ce manque officiel qui suce mon hystérie,
Outrage du temps mon maquillage verbal est supercherie
Bouge toi Mon A, avant que le mot fin se fasse hara-kiri,
Rougisse notre Livre, dépose sa gerbe de fleurs d’ironie,
Entend ces mots qui glapissent sur le verni de l’agonie.

©Max-Louis MARCETTEAU 2017

9ème mois avec Toi

Septième Ciel est le premier sommet de l’Amour,
Et le franchir dans un état sincère sans détour,
Promet d’ouvrir d’autres chemins avec bravoure
Tête haute, cœur vrai, âme déshabillée du discours
Et découvrir des cimes que le mortel de sa petite cour
Modeste doit apprécier en chaque parcelle du jour
Bénie de vivre ces moments toujours trop courts
Renouvelés jusqu’au questionnement du doute vautour
Et revenir les pieds sur terre défait ou fortifié de cet Amour !

©Max-Louis MARCETTEAU 2017

8ème mois avec Toi

Wild West by Igor Sapozhnikov

Wild West by Igor Sapozhnikov

Aucune vie ne viendra nous faire revivre ce qu’hier
Otage des souvenirs Nous donna à ciel ouvert
Une part précieuse, infime mais intense lumière,
Tenue un instant de ce A de l’Amour tout solaire !

7ème mois avec Toi

Oeuvre de Frederic Soulacroix

Oeuvre de Frederic Soulacroix

J‘arpente tes lignes d’horizons sous ton regard félin,
Unis, Nous le somme du levain de l’Amour ma catin
Intransigeante et florentine je suis ton beau païen
Labourant tes courbes tu orgasmes perds tes moyens
Libères tes tensions et en relâchement soudain
Et soubresauts incontrôlés ton corps devient pantin
Ton inconscient s’échappe tumultueux, aérien !

©Max-Louis MARCETTEAU 2017

6ème mois avec Toi

Oeuvre_de_Irene Sheri

Oeuvre_de_Irene Sheri

Jaillit en moi l’écume de tes désirs hérétiques
Univers de mon pain quotidien aux Saturnales poétiques
Intangibles à notre Amour d’un bel embonpoint chronique
N‘en déplaise à notre entourage de tons caustiques !

©Max-Louis MARCETTEAU 2017

4ème mois avec Toi

Oeuvre Jacques Pradier satyre et bacchante

Oeuvre Jacques Pradier – Satyre et Bacchante

Assoiffée de Moi tu viens te noyer dans mes mots
Victorieux de t’avoir emprisonnée à leurs tempos
Reine de mon immoral attitude je suis ton héros
Irrévérencieux dont le roseau cingle ton rameau
Lascif et impudique, tu jouis à tous mes assauts !

©Max-Louis MARCETTEAU 2017