La vieillesse courbe tous les horizons,
Momifie le passé, abandonne la raison.
L’aujourd’hui est une pendaison,
Lente, convulsive, jaunie, garnie
De râles à la succion du poison
Des heures au linceul de l’agonie !
Fuir la mort, subir la vie,
Ouvrir son sac du passé,
Chavirer sur l’onde bleuit,
Briser son miroir et nier
Son existence d’un cri !
La vieillesse aigrie suppure sur les rides
Des regrets pendus dans le crâne, vide !
©Max-Louis MARCETTEAU