Te souviens-tu de ce refuge ? Ce livre ?
D’hier il était ton amant, d’aujourd’hui
Il revient dans tes mains et tu t’appuies
D’un regard attentionné et te délivre !
Qu’est-ce qui retient ton regard, Cécile ?
Ce mot d’un amant rencontré en Sicile ?
Cette phrase lapidaire de ta mère Lucile ?
Ce chapitre d’une part de vie difficile ?
Souris ! Ta tristesse est une lame de fond,
Tes lèvres une vague qui roidit ton visage,
Ta lecture est ton autre destin, tourne la page,
Tu es ce livre, et ton miroir, retrouve ton nom !
©Max-Louis MARCETTEAU