Aude est gentille, sourire de Salerne.
Ses lèvres de Messine conjuguent
Le soleil de Parme et de Ravenne,
A celui de Calliope, elles subjuguent !
Aude est douce, regard de Venise.
Elle est gondole sur l’océan de la Vie.
Son horizon est une psyché soumise
Aux mille facettes de ses rêves, folies !
Aude est sage, visage de Toscane.
Œuvre des mains des Grand-ducs
Son histoire se décrypte en filigrane
Quand les lumières en sortent le suc !
Aude est modeste, corps de l’Etna.
Fusionnel intérieur, ses fumerolles
De désir dansent comme les auras
Des toiles du Quattrocento, charnelles.
Aude navigue dans les eaux troubles
D’un monde habillé en arlequin, faquin.
Elle traduit à sa cour martiale en double
Peines, qui tente de la croquer pour festin !
©Max-Louis MARCETTEAU