La cinquième corde de l’émotion

Photographie Iotop 2022

Agenda Ironique Juillet 2022 (avec un retard certain)


A l’UT nul n’est tenu à sa clé au par dessus le dos d’une ouverture maintenue à la baguette qui se durcit à l’envolée d’une partition possédée d’un corps d’archet au premier rang d’un violon prédicateur…

dempteur à tous les rangs assis à l’écoute des oreilles fœtales l’entremetteur a de la vibration quand les octaves non de prénoms s’élèvent à l’orée des pavillons suspendues aux lobes frontaux…

MInimalisent les intonations du silence enroulé sur la cinquième corde de l’émotion à l’éther pris à témoin des auditeurs enrôlés à l’unique portée de se grandir au diapason d’un trémolo piquant…

FAscinant tel un point d’orgue dessiné à l’accroche d’un destin à la fièvre de vivre une seule demi-seconde au multiple d’un tracé à l’intérieur d’une aire à la nue-propriété d’un air habillé et enjoué…

SOLstice d’été de l’humain à son assemblée respire le soupir à l’apnée se déguise à la pause missionnaire à la croche d’une paire de cymbales à la prise de mains que le gong s’idiophone d’amour…

LA reprise d’un temps lisse l’éclair à l’arc-en-ciel d’une réalité au corps du violon ondulé aux caresses dépliées le chœur s’amplifie crescendo aux percussions au langage d’un motif en une rhapsodie …

SImultanément la mesure s’élève au majeur qui s’impatiente et s’éprend en tsunami à se gorger d’un tout que les instruments eux-mêmes s’essoufflent dans un craquement … le requiem se réveille …

© Max-Louis MARCETTEAU 2022

L’homme objet…

Photographie de Tony Duran - Ricky Martin May 2018

Photographie de Tony Duran – Ricky Martin May 2018

Blog popinsetcris contrainte écriture (mots définitions)


Je prends le train pour la première fois. Tu es sur l’autre quai. Tu me regardes… fixement, presque avec indécence. Je suis ta honte et ton premier amour… vrai. Tu ne pleures pas l’écume de nos jours… et la musique de mes mots résonne là, en cet intérieur secret de femme… encore et encore…

Rome était notre première rencontre. L’illusion du lieu, le prestige d’aimer. Et voilà le violon des mots qui te flattent les fibrent amoureuses et je te ressens au frôlement de ma voix, chavirer sous la houle, mes filets à te prendre, te posséder comme un doux poison, une alchimie qui te transforme en une adolescente toi la femme d’une belle nature d’avoir enfanté, d’avoir tant aimé… comme le granuleux du macaron… il te manquait le… moelleux.

J’étais à la fois ce moelleux et cet indifférent à ton amour dévorant qui me croquait comme une pomme juteuse qui se renouvelait chaque jour à ton algorithme de désirs du délicat au brûlant tu m’avais enchaîné et ma pleine conscience jouissait de toi et je m’ouvrais à moi petit être de rien tu as fait de moi un homme d’une autre taille aux ramures plus solides…

Aujourd’hui, nous sommes sur le parallèle d’une fracture, d’un quai qui nous vomit et nous restitue dénaturé renforcé et dénudé de Nous… et puis qu’importe notre amour qui n’a été qu’une vague plus haute que les autres dans nos vies respectives… et je remarque que tu portes la même jupe que cette première fois… et je souris, te souris et je te vois sourire de ton sourire liqueur haut degré de féline prête à me dévorer… et soupçonne ton désir intense de me rejoindre et de jouer une nouvelle fois de mes atouts de mâle séducteur, charmeur, enchanteur… tu me veux voilier sur tes courbes orgasmiques… tu me veux apprivoisé à tes lignes de conduites diabolique femelle…

et je m’enfuis à toutes jambes… moi l’homme objet…

© Max-Louis MARCETTEAU 2018