Assise sur la nue table … nue de toi à l’ombre tes reflets

Oeuvre de Wolinski - Paulette

Oeuvre de Wolinski – Paulette

Blog de girlkissedbyfire Défi 52 semaines N°46 le mot : table


Assise sur la nue table … nue de toi à l’ombre tes reflets
S’échappent des pensées aux positions de tes couplets
Orgasmiques dessinés sur les revers de tes fous désirs
Ton Lotus s’exprime au partage vrai enfin de nous unir

A la présence de nos corps à l’accouplement du jouissif
Où la respiration s’ébroue la peau s’affirme être douce
Et rissolée de nos effleurements nourris et récréatifs
Tout en Nous se cabre, s’électrise puis se trémousse

La beauté de ce moment est une signature de l’Amour
Au défi sucré salé de s’imprimer sur la toile bleue d’âme
Qui Nous porte en débordement et raison de ce parcours
Sincère Nous sommes maintenant une seule flamme …

© Max-Louis MARCETTEAU 2018

Ô vertige à la profondeur des hauteurs de la massive vue

Photographie de Bruce Davidson - East 100th Street - New York City - 1966

Photographie de Bruce Davidson – East 100th Street – New York City – 1966

Blog de girlkissedbyfire Défi 52 semaines N°43 le mot : vert


Ô vertige à la profondeur des hauteurs de la massive vue
Des eaux qui s’essoufflent dans le lit du fleuve du Désir
Le sexe en gourdin bien fait s’éprend à se tenir à la crue
D’une vulve dévergondée à l’appel de la tentation d’unir

Les envies fiévreuses du mâle qui s’étire de son chemin
De ronde à la conjugale attraction des moments divins
Il amante en des coups de reins aux hanches toutes prises
L’effet de jouissance s’empare du couple qui se cristallise

Par la coupable obligeance de la morale défiant les âmes
Sur le lieu du coït la vie s’emballe et fertilise les amours
Interdits sur le territoire du mariage tyran et ses lames
L’homme se retire, fait révérence et retourne à sa tour !

© Max-Louis MARCETTEAU 2018

Tu me prends la main pécheresse gueuse

Film de Louis Malle - Les Amants 1958

Film de Louis Malle – Les Amants 1958

Blog de girlkissedbyfire Défi 52 semaines N°35 le mot : violet


Tu me prends la main pécheresse gueuse
Et de l’autre le violet gland possédé de toi
Au bord de la route de l’amour frondeuse
Tu avales mon Etna du bout des doigts

Je te prends au revers d’un pli de lèvres
Et ondoies à la vague voyelle orageuse
D’un effet d’écho ton ciel est de fièvre
Garrigue tout en eau fontaine pécheuse

Ta bouche se mêle d’aimer les fameuses
Lettres du mot Nous en Nous sur nu Nous
Un tour de langues nous buvons la pieuse
Dévotion de s’aimer en une vie et … zou !

© Max-Louis MARCETTEAU 2018

Le devenir de soi à la macro nourrice du lait

Film Les passagers de la nuit - 1947 - Lauren Bacall

Film Les passagers de la nuit – 1947 – Lauren Bacall

Blog de girlkissedbyfire Défi 52 semaines N°28 le mot : macro


Le devenir de soi à la macro nourrice du lait
Verbal de la voix propice à ouvrir les univers
De l’identité par l’écho démailloté au rouet
Défi toute sensation d’existence… sincère

Et l’appât de la déviance est un ennemi
Qui s’infiltre et devient vipère compère
A l’itinéraire pirate tranche l’empathie
Les nerfs des mots crient à l’amnistie

La page est brûlée comme la cervelle
Tout est là éparpillée tombes d’orties
Le sang vif s’enfuit au stylo scalpel
De la vie taillée… la poésie s’engloutit !

© Max-Louis MARCETTEAU 2018

Bourgeons tétons boutons …

Naomi Tami dans La Vie Secrète de Madame Yoshino - 1976

Naomi Tami dans La Vie Secrète de Madame Yoshino – 1976

Blog de girlkissedbyfire Défi 52 semaines N°12  le mot : printemps


Bourgeons tétons boutons j’en pince,
Vous mes princesses printemps au revers
De feuillages vous aguichez en vos eins
Le juteux à venir en ma bouche journalière

De taille à la taille vos embranchements
Aux emmanchements de fleurs à fruits
Couleurs et rondeurs je suis votre amant
Lubrique de chairs goûtées inassouvies

Vous êtes à l’onde jouissive du butinage
A l’extrême de l’onction de la nuit tombée
A vos pieds sur le brûlant du vrai pillage
De mourir à plusieurs bombées… bouche bée
© Max-Louis MARCETTEAU 2018

Tu es devenue …

Oeuvre de Stephen Elvidge

Oeuvre de Stephen Elvidge

 

Tu es devenue morte saison, cercueil de feuilles,

Ton terreau ne servira pas les asticots au seuil

D’un Paradis de légumes, ils creusent les galeries

De tes rides, les chairs moites comme un nid

Abandonné, ils te déshabillent à la froide nuit,

Aux corps à corps avec tes rêves seule tu jouis,

Et les parfums de tes amants alarment les cris

De tes fibres essoufflées tiennent la panoplie

Tels des pantins, ton fil de vie vient d’être cueilli.

 

© Max-Louis MARCETTEAU

Mante religieuse

Oeuvre de Hubert Malfait - Le curé du village

Oeuvre de Hubert Malfait – Le curé du village

Tes regards ne viendront pas attenter

À ma pudeur de jeune novice patenté,

De platoniques amours idolâtriques cotées,

De courbes avantageuses de beauté !

Ma belle, je reste sur le front douteux

De ton amour, à la fatuité de ton je jeu.

Je ne serai pas la botte de paille de ton feu,

Et impose, à tes assauts, mon couvre-feu !

A l’avis ainsi tenu, tu forceras les éléments

De mes convictions et tes armes en avant,

Tu frapperas les portes de mes désirs d’amant

En devenir, au seul but de jouir à mes dépens !

N’est-il pas vrai, que mes remparts glorieux,

A cet instant, ne seront plus que ruines à tes yeux,

Au moment de ce corps à corps attendu voluptueux,

Et violent, tout à la fois, je deviendrai amoureux ?

Je n’ose penser à ta possession, à la haute grille

De passion qui me tiendra prisonnier en ta bastille,

Et tu suceras mon cœur ouvert, offert et la cédille

De ton sexe se frottera sur mes pensées faucilles !

Non, non ! Passe ton chemin ! Au plus-que-parfait

J’avais dormi et le rêve de tes échecs, aux essais

Audacieux m’avaient réveillé à l’érection d’intérêt

Et je redoutais l’empoisonnement… à ton reflet !

Tu me tenais par le harnais ! Fallait-il se draper

De prières jusqu’à la nef de ta poudrière trempée

Du désir de me chevaucher pour d’un coup te stopper ?

Je luttais, le chapelet usé, les incantations étripées !

Tu devenais de jour en jour plus ardente à souffler

Tous les cierges protecteurs de mon auréole aveuglée,

J’embrassais la croix descellée de mon supplice moulé

De Foi qui s’ébranlait aux rafales de ton aura gonflée !

Je me trahissais moi-même, de mes vœux à la valeur

Devenue obsolète, fléchissais tel le saule pleureur,

Et m’abreuvais de toi comme un esclave jouisseur.

J’allais abdiquer par tes desseins séducteurs !

Ainsi, je cédais à la mante religieuse jusqu’à vendre

Mes frusques au marché des regrets puis prendre

Le nouvel habit de la déraison sans attendre,

Même si j’avais en tête, d’ici peu, de me pendre !

 

©Max-Louis MARCETTEAU

Trans …

Oeuvre de Tamara de Lempicka

Oeuvre de Tamara de Lempicka

Je suis la conséquence d’une erreur,

Faite homme par défaut et par dessein,

Fille manquée, aux lèvres d’ailleurs,

Suceuses de monts dévergondés carmin,

En attente d’être piochée par l’arrière,

Plaisirs intenses frustrés, décalottage

Par obligation, surgit mon mercenaire,

Mon démon, je subis d’être à l’ouvrage,

Phallus défiant les vulves fontaines,

Je souque dans les canaux insatiables,

D’écumes rageuses, je ne serais jamais reine,

Que d’un rêve au corps transmuté, insaisissable !

© Max-Louis MARCETTEAU

 

L’huile au corps

Oeuvre de Max Gasparini

Oeuvre de Max Gasparini

 

L’huile au corps t’habilles, feu de massage entre cuisses,

Au raffinement de l’assaisonnement des caresses légères,

Tu te cabres à la chaleur humectée de gracieuses épices,

Les gémissements se délient à la milice des doigts solaires,

Tu es embrochée, au plus profond de ton puits martyre,

L’extase en appétit, ta chair saisie à point, tu mordilles,

Le cuir de ton bâillon, en monture au galop à t’évanouir,

Ta croupe est cravachée au délire, au brûlant de ta cédille !

Glorifiée, tu es domptée au butoir de ton amant, à subir,

Tu bleuis ta jouissance en ondes atomiques, tu es anoblie,

Aux firmaments des orgasmes, la petite mort vient t’élire,

Aux sommets roses épines, tu te vides à l’intensité infinie !

© Max-Louis MARCETTEAU

A Vous

Oeuvre de Steve Hanks

Oeuvre de Steve Hanks

 

Qu’il est doux de vous voir ainsi.

Les mots ne sont plus et les yeux,

Vous caressent d’une courbe à demie

Découverte à l’autre dessinée en creux.

Et je vous vois émoustillée, mouillée,

De ce désir qui flambe tout en vous,

Dessous, dessus votre peau frissonne,

Étoilée de mille baisers gondoliers,

Par cet inconnu, ce humble parolier,

Et ce pouls qui s’accélère, secoue

Vos fibres à ces mots qui papillonnent,

En farandole autour de votre corolle

Qui s’ouvre au matin câlin, se donne,

Vagues crescendo puis qui s’envolent,

Là où les orgasmes vous font lionne !

© Max-Louis MARCETTEAU

Au futur parfait

Oeuvre intitulée Over The Edge de mrssEclipse

Oeuvre intitulée Over The Edge de mrssEclipse

Mon visage sera ton drapeau à la peine

De me conquérir sur ma terre, tu seras

Mon glaive à mon excitation, tu avoueras

Ta passion pour moi, soldat de Camerone !

Ton corps entier tracera sur ma peau blanche

Les frissons d’une fièvre jusqu’en mes tréfonds !

Tes mains en étau bloqueront mes hanches !

Ton sexe pourfendra mon sillon, mon dragon !

Tes jambes piliers de mon corps empalé

Trembleront sans plier à mon excitation !

Tes mains menotteront mes bras cristallisés

Par ta puissance à tenir mon rythme d’Alcyon !

Ton torse écrasera mes seins aux tétons saillants !

A deux doigts de m’évanouir, tu tenteras ceux-ci

A pénétrer un orifice impatient de s’ouvrir à l’interdit,

Je résisterai par envie et te l’offrirai à toi, mon amant !

A ma croupe tu donneras les derniers assauts !

Mon corps tout entier vibrera, mon ventre édredon

Enfantera un volcan au magma qui inondera le long

De mes colonnes abattues, je me viderai mon héros !

Ton corps m’appartiendra et à ma demande

Le garde à vous de ton sexe pliera à l’amende

De ma bouche, au profond de ma gorge tu sèmeras

En cascade ton abandon, en moi tu abdiqueras !

© Max-Louis MARCETTEAU

 

Dessous de …

Oeuvre de Felix Revello de Toro

Oeuvre de Felix Revello de Toro

Position de lire, jambe à jambe reliées,

Chevillée à la lecture en laisse retenue,

A l’interdit conscient de la lectrice défoliée,

Le livre dévoile ses dessous corrompus !

Dénudées à mi-cuisses, un élan de phrasé

Pour écarter, dévoiler, dévoyer, émoustiller,

Puis enquiller l’âtre secrète au doigt mouillé,

La page suivante, d’autres dessous embrasés !

Les épines du plaisir entaillent la fébrile chair,

Qui d’un soupir à un autre plus fort des lèvres,

Semi ouvertes, un chapitre pénètre cette jachère,

Offerte, à l’ultime petite mort, se réveille en fièvre !

© Max-Louis MARCETTEAU

 

Rouge et noir

Anna de Rijk - Tar Magazine 2012

Anna de Rijk – Tar Magazine 2012

Rythme ta lucide

Overdose de moi

Unique amant livide

Générateur de lois

Endiablées par mon choix.

 

Enlace ma cuirasse,

Taillée dans la masse.

 

Nage en moi, dans ma soie.

Ouvre tes mains, à ma croix.

Irrespectueux, viens, ma proie,

Régale-toi de mon corps en émoi !

 

©Max-Louis MARCETTEAU

 

Et pour le plaisir en code Morse.

Et suite à une demande (voir commentaire ci-dessous) pour une version sonore, hélas pour intégrer du MP3 ou autres, c’est payant. Donc, voici un lien pour traduire du texte en Morse : http://laura.proftnj.com/morse.htm

Dernière information, grâce au conseil et méthode de Francis, voilà en sonore la chose sur une strophe :


 

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Dance in the sky

 

Oeuvre de Thomas Donalson

Oeuvre de Thomas Donalson

Délicieuse apparition au sein de mon ciel !

Anatomique révolution par tous les saints !
Noble belle dame, vos atours m’étincellent,

Cause l’émoi au cœur de mes yeux pépins,
Enclins à vous dévorer en pain d’ange, rituel !

 

 

Ivresse, caresses des nuages vous peignez,

Nue, de votre poitrine, une icône enflammée !

 

Touchez mon âme, elle deviendra passionnelle,

Hantez mes nuits, elles me seront cruelles !

Enluminez ma vie, elle sera un arc-en-ciel !


Satyre, oui je suis devenu à mes dépends !

Karma, vous êtes la trame me nourrissant !

Yahvé me refuse sa porte, moi le fidèle amant !

 

©Max-Louis MARCETTEAU 2007

Liaison intime

Oeuvre de Brian McCarthy

Oeuvre de Brian McCarthy

Douche de caresses, mousse de plaisir,

Les corps en haute tension, s’empalent :

Sein sublime en bouche, membre à occire,

L’évasion de la jouissance attend les râles !

 

©Max-Louis MARCETTEAU

Madame

Oeuvre de Esther Noriega 2016

Oeuvre de Esther Noriega 2016

Madame,

à cœur fondant de patate,

Vos lèvres, attrayantes et délicates,

Suceraient son moelleux troublant,

Votre langue épouserait le pétillant,

A son bouquet osé vous auriez hâte,

D’accepter de délectation son présent

Dans votre gorge chatte,

                                        Madame !

©Max-Louis MARCETTEAU 2015

Chambre portraitisée

Photo de Alain François

Photo de Alain François

Le trait décousu, le matin, son visage dort !

Volet battant au sol mouillé d’une brume

Assoiffée de coquinerie, la vitre du Nord

S’embrume de la chaleur intime, écume

Qui s’écoule lentement du drap, parfume

La tapisserie d’un banc muet de la chambre

Bleu amoureux des lignes fines, volumes

Qui se modifient, s’étirent et se cambrent

Au souffle saccadé d’une lampe lubrifiée

De la lumière de jouir par des séquences

Nouvelles, par interruptions choisies, nées

Des désirs de connaître l’absolu semence

Du délire de s’inonder de plaisir du livre

Posé, écartelé à l’extrême où ses mots

Dénudés de leur concavité, délivrent

Les hoquement des préfixes impériaux

D’un septième ciel pourvu d’un tapis

Déroulé au pied d’une armoire de glace

Déshabillée d’émotions au bord du lit

Défait, dédrapatisé des angoisses

D’un jour qui s’annonce heureux, vrai,

Immortel comme l’étoile blanche du poète

Qui écrit les lignes d’un demain au jet

D’une encre vorace qui s’épanche satisfaite !

©Max-Louis MARCETTEAU

Corps accords

Oeuvre de Jam Sutton _digital

Oeuvre de Jam Sutton _digital

Les corps se dilatent bruissement de l’air

Qui s’échappe des valves du désir pressé

De gonfler l’espace qui les sépare et les chairs

Porcelaine de Limoges s’épousent à respirer

La cuisson du plaisir à jouir des instants éphémères.

©Max-Louis MARCETTEAU

Impromptu érotique

Oeuvre de venditoagency.com

Oeuvre de venditoagency. com

Atteindre ta langue, lentement, ressortir une salive onctueuse. Pénétrer lentement sur le bord d’une lèvre inférieure, saliver entre nos langue nouées de désir violent. Étendre chaque seconde une plage de câlins. Boire de ton eau dans ta main fraîche de désir anal, je sillonne les rebords humides, tiédeur en ébullition d’une envie pressante retenue à chaque moment sismique par un sourire. Je contourne tes flancs par des caresses académiques, m’arrête et reprends dans l’instant, dans le sens inverse de ce mouvement. Ton ventre est une île de désir qui s’imprègne sur mes lèvres avides d’aspirer  toutes les particules vibrantes de cette surface érotiquement câline. Nager à l’intérieur de ton nombril. J’arpente avec un doigt câlin l’entourage d’un sein frémissant sur la pointe exclamative d’une érection. Je remonte sur ton épaule gauche, ta main posée sur le dessus de ma main accompagne ce mouvement sur la houle de ton bras qui se déplace horizontalement sur le drap satin du dessous. Mes lèvres collent un bisou sur ton coude, articulation  qui s’applique aux avant bras qui m’entoure magiquement. Tu te retournes sur le dos d’un seul élan et je m’écarte pour admirer deux vallons de douceur. Ils sont adorables, admirables de proportions je vais pour chacun d’eux d’une caresse et d’une langue lécher cette surface envoûtante. Je remonte mes deux mains sur l’épine dorsale et enveloppe tes épaules de caresses en un massage intime. Tu te cambres et tes fesses amoureusement présentées m’offre un sillon avantageux à deux orifices flambant de désir. Un doigt jubile sur le premier anneau soigneusement épargné de mon attention mais qui aujourd’hui est, dans cet assaut, l’initiateur de mon envie. Ma salive humecte mon index, et doucement, circulairement, j’introduis dans ce nouvel espace, un socratique événement. Tu gémis, tu remues, tu te courbes, tu t’infléchis. Je turbine l’endroit de cet envers lentement et tourne et retourne mon doigt pour en passer un second. Tu es expansive, explosive, dynamite et ne retiens plus tes cris. Je change de position et ma langue s’enhardit au contact de ta coupole de désir, sur ton volcan ouvert au passage de ma langue …

©Max-Louis MARCETTEAU

Tentation et membre à part

Mannequin Sasha Pivovarova _Saint Laurent Resort 2014

Mannequin Sasha Pivovarova _Saint Laurent Resort 2014

Représentation phallique de la voiture,

Mon sexe se stationne au parking gratuit

De mon blue-jean, au soir de la signature

D’une rencontre dans le cabaret Maupertuis !

Une voix douce me susurre « — Interner

Ainsi ce membre, est-ce raisonnable, suite

A l’étonnante vision physique féminine galbée

Qui cherche en vous cette clé rose qui palpite ? »

Je lui réponds  «  — La vie, est une affaire

De bourse et la raison se lie à tous les membres

De sa communauté ! Sans l’accord de ses fiers

Partenaires, elle est comme neige en décembre »

«  — Cependant, toute féminine qu’elle soit,

Je reste fidèle à celle que j’aime et en vérité

Cette pulsation mécanique qui déborde de moi

Ne lui fera pas honneur de lui divulguer son intention d’éjaculer. »

©Max-Louis MARCETTEAU