Il eut ce visage possédé entre le patibulaire et le l’abomifreux ; j’osai tout juste lui serrer la main de peur qu’il brisa ma confiance en moi.
Mon balument le fit sourire juste de ce coin gauche des lèvres qui se retroussèrent et fit apparaître son cynisme.
Je lui offris ensuite de la Jumelaine assez rare dans nos contrées pour qu’il apprécia à juste valeur ce cadeau comme une première porte à nos négociations.
Nous nous assîmes devant une petite table, ronde, dessus vert pomme et pieds anthracite. Je m’aperçus qu’il était atteint de la polimalie chose commune sur ce territoire pour les … petites gens, seulement … cela était bien étrange.
Nous commençâmes notre joute verbal et lui affirma qu’il n’y avait pas de fatalimace dans le contrat proposé ….
Et que son obsession de l’éléphantastique n’était qu’une fantasmagorie d’enfant.
Je m’emportai sur le ton mergnifique et cela le referma comme un fermoir du fin dix-neuvième.
A ce moment-là une enchanquise nous déposa une tarte à la crème de bambou, celui comestible au nord ouest du pays des Polpilles.
Je souris, il sourit, j’avais cru un instant que notre entretien allé finir ampliqué.
Je sais combien une charonne peut ternir une rencontre, ce genre de propos est capable dissoudre des liens pourtant aux premiers abords solides.
Nous avançâmes pas à pas, presque main dans la main mais paradoxalement avec une certaine insolitude ancrée dans nos cultures.
Il proposa enfin une artificelle, que j’attendais depuis le début … peut-être qu’il tâtonna ma confiance car à chaque fois il fallut qu’elle soit renouvelée.
J’eus un trait de brumageux sur le front, oui, c’est vrai car cette artificelle était différente des autres que je connaissais.
Il reconnut à propos par un geste agengouin que je n’avais pas d’inquiétude à cultiver.
Et avec cette délicaristique de son peuple il planta son index bien droit dans la tarte et rit bien fort.
Je ris à mon tour et dégusta cette mirififique pâtisserie en sa compagnie qui se détendit et me rassura.
Et c’est à une bouchée qui s’émietta, il se défit la délibule gauche brusquement par un léger craquement comme l’on croque des os de caille.
De suite, je vis arriver en grandes pompes et petits pieds une créaginaire qui lui remit aussitôt dans un tour de main extraordinaire la chose.
Je fus littéralement existancié par la dextérité, l’assurance de cette praticienne.
Et nos négociations se canalisèrent sur les droits et obligations de nos intérêts en évitant la tartuffolique de nos conseillers.
La nuit leva son voile sur notre deux silhouettes en ce lieu nommé Gymnasticot.
Nous fûmes seuls et nous fûmes composés en arrière plan d’une cour disparate entre domestiques et courtisans quand des ecriames se firent entendre non loin et près de nous.
L’appolement nous prîmes … l’affolement … au revers de l’inquiétude, la pinguouination était de retour et la mort à son bracelet.
Et après un rapide chocile nous décidâmes de remettre à plus tard la suite de nos tractations.
Nous eûmes passé un premier drolatour de bonne augure et que nous actâmes sur l’heure par une signature numérique sur chacune de la paume de chacun.
Un nouvelle horizon apparaîtra … mais serions nous toujours vivants ? Et comme le dit l’ancien de chez nous : “Tempus Narrabo”. (A ne pas confondre avec : n’attend pas le bus à la station Narrabo).
© Max-Louis MARCETTEAU 2018
narrabo… ou pas !!! mais la joute verbale fut riche 😉 merci de ce texte philexistentialiste
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Bon jour,
Je vous multimercie devant l’assistance ici présente 🙂
Max-Louis
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Bien , bien, enfin un qui ne se sent pas obligontraint de faire des dialogues. Et ça reste des rendezvouscontre, et pas qu’un ptit peu.
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Bon jour,
Oui, effectivement … j’aime bien créer des histoires. Et puis, j’en fais un peu à ma tête, aussi … 🙂
Merci de vos mots et passage 🙂
Max-Louis
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Eh bien, là, c’est à moi de me sentir écrasée, broyée, aplatie !
J’en ai la délibule droite qui se déchausse !
😉
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Bon jour,
« Je dirais qu’il est plutôt existancialisé par un humanisme délirant » votre commentaire et j’en prends de la graine, diantre 🙂
Merci à vous de votre passage et mots 🙂
Max-Louis
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Pingback: AIA 2018 – Troisième étape | L'impermanence n'est pas un rêve
Je sens que la 3eme étape va être riche 😉
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Bon jour,
Absolument et surtout à lecture des autres participants je soupçonne le grandiose 🙂
Merci à vous 🙂
Max-Louis
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Bonjour Max-Louis,
Petite question du jour : vous n’avez pas participé à la 3ème étape de l’Agenda ???
Ou alors je suis encore en plein brouillard…
😉
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Bon jour,
Effectivement, je n’ai pas participé. Depuis quelques semaines je suis dans un maelstrom et peu de temps pour me poser, écrire et visiter lire commenter des textes …
Bref, cette troisième étape est passé à la trappe … 😦
Max-Louis
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Ah, le tourbillon de la vie !
Bonne journée !
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