Blog In the Writing Garden: contrainte d’écriture. Et voici le texte 🙂
J’ai bomis …vomis mon ailleurs. Il était trop épicé … ma prison. Je n’ai pas supporté. Mes bagages sont restés là-bas. Mon train de vie m’a aidé. Il a pris, pour moi, un billet. J’ai pu m’échapper.
J’ai roulé une partie de la nuit entre deux fauteuils de cauchemars en velours rouge carmin. Ligne directe, pas de gare, de signalisation. J’ai froid. J’ai mal comme une mauvaise odeur indéfinissable. Je me suis assaisonné de “pass the flavour” de service. Peine perdue toujours là.
Je rêve d’une prière dans une basilique, poser mes genoux sur du basilic et reposer un temps mon âme toute basilic sur l’autel. Que je menthe à ma tasse du soir, si je n’ai pas le persil de la vérité au bout de la langue.
J’ai marché longtemps vers … pour me retrouver au point de départ. En fait, c’est le point de départ qui est ici et ailleurs. Ils sont identiques mais la raison refuse de croire comme un cerveau dupé.
Nos sens ne sont pas infaillibles. Loin de là ou près de là, selon la distance du problème.
Je vais me citronner quelques mots dans un verre d’eau et me rincer la bouche d’une haleine de fond marin.
Il faut que j’arrête de fumer du persil séché à la ciboulette cela provoque un delirium épiçatal.
©Max-Louis MARCETTEAU 2017
Chouette. Un bon texte bien senti qui a une odeur de… ce qu’on veut. J’aimais beaucoup les déclinaisons épicées. Merci.
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Bon jour,
Merci à vous de votre passage et de vos mots 🙂
Max-Louis
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Merci Max-Louis pour cette participation ! Jolie divagation – j’aime beaucoup « Que je menthe à ma tasse du soir »… Je me demande (vraiment) ce qu’il reste quand on a vomi son ailleurs.
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Bon jour,
Participation bien modeste au regard de textes de très belles factures que j’aie eu l’occasion de lire. En fait, je n’avais aucune idée de comment aborder le sujet et puis j’ai tâtonné et puis voilà 🙂
En tout cas merci à vous et compliments 🙂
Max-Louis
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Le joli de la chose, c’est que personne ne sait jamais vraiment comment aborder un sujet ; on tatonne, on zigzague, et c’est seulement une fois qu’on y a abordé qu’on en a une idée. Joli abordage en vérité !
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Bon jour,
Il suffit de poser le premier mot comme un premier pas 🙂
Merci à vous de votre … joli commentaire 🙂
Max-Louis
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« Un drogué n’est jamais trop gai », c’est ce que tu voulais dire ?
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Bon jour,
Il y a des retours à la réalité parfois difficile, oui c’est vrai 🙂
Merci à vous 🙂
Max-Louis
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Une saveur d’ironie et une pincée de burlesque. Le ton est donné ! Savoureux ! 🙂
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Bon jour,
J’aime parfois mélanger les genres 🙂
Merci à vous de votre passage et de vos mots 🙂
Max-Louis
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Un voyage immobile, empreint d’onirisme, avec un train qui ne déraille pas. J’aime bien ce style épicé et décalé.
A ce train là, la basilique soufflera trois fois d’une haleine persillée.
Tout comme la vérité sort de la bouche du verre d’eau, c’est bien connu.
😉
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Bon jour,
« A ce train là, la basilique soufflera trois fois d’une haleine persillée ». J’adore votre commentaire. 🙂
Max-Louis
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Ah le persil séché: ancestrale recette pour atteindre un état de conscience où les mots sont farceurs! 😉
Bravo pour ce délicieux voyage en absurdie, la poésie y surgit au coin des rues.
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Bon jour,
Merci à vous pour ce compliment 🙂
Max-Louis
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