Blog popinsetcris contrainte écriture (mots définitions)
“La prose qui ne s’arrête pas » telle une roue à aube sur le crépuscule d’un soir noyé de chagrin d’avoir perdu son aube de bonheur lors d’une tempête mémorable et dont aucune vraie mémoire n’avait retenue le moindre petit embrun sur le tracé d’une … dune éclairée par la Lune et détesté par l’herbe folle et le chardon de service qui s’ensablait tous les jours à la même heure quand l’assaut d’une vague rétive se prenait à téter le mamelon de sable offert comme une provocation avec cette vague impression de ne résister que pour la forme de son tracé et puis tout s’arrête au bord d’une larme d’aube qui revient comme un mouvement perpétuel qui ne sait pas qu’il est perpétuel et qui pense que la mort est une aubaine pour renaître de nouveau dans les bras de l’horizon qui baille trop souvent les nuages en l’air de rien pousse la chansonnette avec le vent d’ouest qui se prend un vent avec le vent du sud qui ne comprend pas qu’il soit au travers d’un autre vent qui soupçonne un changement climatique et la voix de raison se cambre comme une soubrette perchée sur l’escabeau de l’incompréhension quand la prose qui ne s’arrête pas lui pince la fesse gauche qui à moitié nue n’ose faire état de son état à la fesse droite qui frissonne à se parcourir d’un mouvement d’ondulation jusqu’à l’aube que le crépuscule porte dans son cœur comme une flèche qui se demande comment elle a pu arriver à un tel état de médiocrité à cause d’un amour contrarié par effet d’un souffle nommé je t’aime et qui n’avait rien d’autre que cet amusement de la prose qui ne s’arrête pas …
© Max-Louis MARCETTEAU 2018/2019
Je mets cette prose dans ma poche gauche pour cette journée de la poésie. La sortirai quand la poche droite sera jalouse. 😉
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Bon jour,
Excellent et inattendu 🙂
Merci de vos mots et passage 🙂
Max-Louis
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d’une traite, d’un souffle, et quel souffle et quelle traite !
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Bon jour,
Comme un moment qui ne doit s’arrêter … 🙂
Merci de vos compliments et passage. 🙂
Max-Louis
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C’est quand qu’on respire ?
Ça me fait penser au » Comment demander une augmentation à son patron « , texte d’une soixantaine de pages constitué d’une seule et unique phrase.
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Bon jour,
En fait, c’est la douleur du dire et la souffrance ressentie comme une apnée qui vous embarque sur le moment de décrochage ou l’appel du grand fond …
Merci de vos mots et passage 🙂
Max-Louis
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– Patron, une prose dans un biberon s’il vous plaît !
– Vous la voulez comment, cette prose, monsieur ?
– On the rocks !
– Pour entendre la roche gazouiller ?
– Et la vague sabler la Dune du classicisme d’un menuet zestement stoppé net !
Abracadabrant comme la branche époustouflante de l’inspiration que cela fait naître à la lecture.
Voilà bien de quoi donner envie d’écrire.
Merci Max-Louis. Mon souffleur de mots se refuse à m’épauler ces derniers temps.
Je vais aller bêcher dans le tome deux des plants ti* grades pour retrouver du souffle.
Ti* = Très impressionnants.
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Bon jour Jo,
Le tome trois s’intitule L’histoire de Tout en K Mont en Plaine, une suite naturel de tout en Plants Ti grades. L’effet 3D de la narration apporte à la prose la pose adéquate au regard du regard du lecteur qui s’attend à tout en droit une vivifiante dépossession du réel par le symbolisme même de l’imaginaire … en fait, je ne veux pas vous égarer dans les méandres d’un résumé défiant la gravité de la raison et de la logique qui prend son bain sur le bord de l’algorithme de service …
Quoi qu’il en soit, Jo, vos mots me sont un rafraîchissement printanier …
Max-Louis
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